maguy a écrit :jt = journaux télévisés
J'ai personnellement arrêté de me culpabiliser, j'ai souvent été virée, je n'ai pas une personnalité très souple non plus.
OK,
Qu'est ce que tu appeles par "souvent virée" ? plus d'une fois par an, comme moi ?
maguy a écrit :jt = journaux télévisés
J'ai personnellement arrêté de me culpabiliser, j'ai souvent été virée, je n'ai pas une personnalité très souple non plus.
Pour information.vendredi pour une mission de 15 jours m'a dit, à mon arrivée ce matin, qu'il mettait fin à mon contrat, sans explication, "parce qu'il ne le sent pas". J'ai répondu que la période d'essai est finie.
http://www.legifrance.com/affichCode.do ... e=20100629Période d'essai.
Article L1251-14
Le contrat de mission peut comporter une période d'essai dont la durée est fixée par convention ou accord professionnel de branche étendu ou par convention ou accord d'entreprise ou d'établissement.
A défaut de convention ou d'accord, cette durée ne peut excéder :
1° Deux jours si le contrat est conclu pour une durée inférieure ou égale à un mois ;
2° Trois jours si le contrat est conclu pour une durée supérieure à un mois et inférieure ou égale à deux mois ;
3° Cinq jours si le contrat est conclu pour une durée supérieure à deux mois.
Article L1251-15
La rémunération correspondant à la période d'essai ne peut être différente de celle qui est prévue par le contrat de mission.
http://www.legifrance.com/affichCode.do ... e=20100629Rupture anticipée du contrat.
Article L1251-26 .
L'entreprise de travail temporaire qui rompt le contrat de mission du salarié avant le terme prévu au contrat lui propose, sauf faute grave de ce dernier ou cas de force majeure, un nouveau contrat de mission prenant effet dans un délai maximum de trois jours ouvrables.
Le nouveau contrat de mission ne peut comporter de modifications d'un élément essentiel en matière de qualification professionnelle, de rémunération, d'horaire de travail et de temps de transport.
A défaut, ou si le nouveau contrat de mission est d'une durée inférieure à celle restant à courir du contrat précédent, l'entrepreneur de travail temporaire assure au salarié une rémunération équivalente à celle qu'il aurait perçue jusqu'au terme du contrat, y compris l'indemnité de fin de mission.
Lorsque la durée restant à courir du contrat de mission rompu est supérieure à quatre semaines, les obligations du présent article peuvent être satisfaites au moyen de trois contrats successifs au plus.
Article L1251-27
La rupture du contrat de mise à disposition ne constitue pas un cas de force majeure.
Article L1251-28
La rupture anticipée du contrat de mission qui intervient à l'initiative du salarié ouvre droit pour l'entreprise de travail temporaire à des dommages et intérêts correspondant au préjudice subi.
Ces dispositions ne s'appliquent pas lorsque le salarié justifie de la conclusion d'un contrat de travail à durée indéterminée.
Sauf accord des parties, le salarié est alors tenu de respecter un préavis dont la durée est calculée à raison d'un jour par semaine, compte tenu :
1° De la durée totale du contrat, renouvellement inclus, lorsque celui-ci comporte un terme précis ;
2° De la durée accomplie lorsque le contrat ne comporte pas un terme précis.
Dans les deux cas, la durée totale du préavis ne peut être inférieure à un jour ni supérieure à deux semaines.
ne pourrait-elle pas en plus faire valoir un droit par rapport à son statut TH?hubert23 a écrit :vous avez le droit d'exiger de la société d'intérim, qui est votre employeur, de vous payer les 15 jours prévus au contrat.
Sans doute pour certains, mais pas partout. Dans l'usine où je bosse en ce moment, il n'y a pas beaucoup de travail depuis plusieurs semaines. Or que disent les ouvrières : c'est chiant parce qu'on n'aura qu'une petite paie, c'est dur mais faut penser qu'il y en a qui n'ont même pas de boulot. Et elles trouvent assez normal aussi que l'usine continue d'employer autant d'intérimaires, parce que "faut partager le peu de travail qu'il y a". Ici les gens se connaissent, quand il y a moins de travail, c'est une copine, une nièce, une voisine, un fils, qui restent au chômage.Aujourd'hui, les miséreux se bouffent la gueule entre-eux pour des boulots de merde, mal payés,
Moi je me dis surtout que si les clients n'achètent pas ce qu'on produit, c'est parce que c'est de la mauvaise qualité. Et pas seulement parce que les gens n'ont plus de sous. Tout le monde n'a pas perdu d'un coup son salaire avec l'effondrement des subprimes, quand même !sous l’œil du taulier, satisfait, qui même dans ses rêves les plus fous n'aurait jamais osé en espérer autant
Un grand classique à lire : La mort est mon métier, de Robert Merle. Une biographie romancée de Rudolf Höß (renommé Rudolf Lang dans l'ouvrage), qui fut commandant du camp d'Auschwitz. Après la guerre de 14 où il combattit, ce jeune homme, incapable de vivre en dehors de rails définis par la société (car il est le produit d'une éducation autoritaire, à son tour devenu robot dans l'âme), atterrit dans une usine où il doit travailler en binôme avec un "vieux". Or, le vieux allait moins vite que lui. Mais au lieu de s'adapter au rythme de tous pour ne pas casser la chaîne de production et permettre au vieux de garder son emploi, frénétiquement, ce jeune con lui en mettait cinq fois plus dans la gueule alors qu'il n'avait rien à y gagner (on ne le paierait pas plus pour ça et, au contraire, la direction finirait par exiger de tous de produire davantage au même tarif). Heureusement, ce culte aveugle de la performance n'a pas pu passer : rejeté de tous, il s'est fait virer par l'entremise des syndicats. Ce qui a attisé sa haine par la suite.steph60 a écrit :Je connais une usine près de chez moi où faire virer les intérimaires est devenu un "sport national". La raison ? les personnes en place (ceux qui ont un CDI depuis longtemps) sont tacitement d'accord pour produire, disons au hasard, 10 pièces par heure. Elles produisent toutes à ce rythme et cela passe donc pour "la norme". Sauf qu'un intérimaire un peu dégourdi (et qui voudrait se faire bien voir pour être embauché) pourrait en produire 11 ou 12 après quelques semaines de pratique ; alors, on s'arrange pour que les intérimaires partent vite ... et les chefs ne comprennent pas d'où vient le turn-over.
Emmanuelle80 a écrit :Le responsable de la boîte qui m'employait comme intérimaire depuis vendredi pour une mission de 15 jours m'a dit, à mon arrivée ce matin, qu'il mettait fin à mon contrat, sans explication, "parce qu'il ne le sent pas". J'ai répondu que la période d'essai est finie. Il m'a dit que c'était son droit.... Il m'a demandé depuis combien de temps je travaille, j'ai répondu 3 ans (sous-entendu : "pour qui vous vous prenez pour me parler comme ça ?")
ECOEUREE....
On m'a dit ça après 15 mn de taff ce matin....
J'ai été voir à 11 h 00 le responsable de la boîte d'intérim et j'ai eu un entretien qui a duré.... 1 heures, qui m'a dit que c'est leur droit, même si c'est limite, car soucis au niveau relationnel : je serais "trop sûre de moi"... dixit mon responsable.... alors que d'habitude on me reproche mon manque d'assurance.
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