Si, cela a à voir, justement.
L'étudiante n'est pas la première à se pointer sans grande finesse, certains arrivent ici, comme des consommateurs de conseils et dépannage chômage, type : "je suis dans la merde, je veux une info, et plus vite que ça!". En général, on explique calmement au gars que ce n'est pas un libre service mais une communauté de personnes dévouées à une cause et hop.
Sur le cas de l'étudiante, je n'ai pas ressenti l'agression dans le même camp que d'autres. Si ses questions gênaient ou embarassaient, il convenait d'en parler, pas de faire de l'épidermique.
Je forume depuis des années, et pas qu'ici : l'épidermique n'apporte jamais rien de bon aux cyber-communautés.
Nous avons la chance de pouvoir nous exprimer sans être coincés dans l'instant, en prenant le temps du recul, pas comme dans un chat ou dans la vraie vie, où les mots vont plus vite que la pensée et peuvent crucifier sur place.
Pourquoi, quand on se sent agressé, touché, ne pas attendre un peu avant de répondre, le temps de digérer, de contextualiser et de voir s'il l'on n'est pas trop le nez dans le guidon, obsédé par notre propre souffrance?
Le dialogue en sort gagnant, forcément.
Et si on prend en plus le temps de se relire et de corriger les
fôtes 
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