Encore un exemple d'escroqueries intellectuelles distillées à la télévision...
Je suis en train de suivre France Europe Express (avec cette garce d'Ockrent qui s'est ouvertement servi de son émission pour militer en faveur "oui" au TCE, au lieu de faire du vrai journalisme objectif).
Ce soir, on s'interroge sur l'emploi des jeunes, et de l'inadéquation de l'école face au monde de l'entreprise. En gros, s'il y a tant de jeunes aux chômage, c'est parce que l'école ne les initie pas à l'entreprise... BREF : le chômage des jeunes, c'est de la faute à notre système scolaire !!!!
GROSSIER DÉTOURNEMENT => il y a encore vingt ans, quand il y avait du boulot, les entreprises accueillaient les jeunes et les formaient sans problème, car elles en avait besoin. Aujourd'hui il y a pénurie d'emplois, on n'a plus besoin d'autant de monde, et on n'a que l'embarras du choix : trop jeunes, trop vieux, trop gros, trop laids, basanés ou handicapés, dehors. Ce n'est pas une question d'inadéquation entre l'école et le monde du travail, c'est la non création d'emplois qui fait le chômage, dont celui des jeunes !!!
Ensuite, Claude Allègre va nous dire que les jeunes méprisent certains métiers : par exemple, il cite une jeune femme Bac+5 qui fait caissière et qui le déplore, alors qu'il n'y a pas de sot métier. Il faut revaloriser les métiers manuels, dit-il !
GROSSIER DÉTOURNEMENT => pourquoi un directeur de supermarché prend-il une Bac+5 au Smic pour tenir une caisse, alors qu'il a aussi largement le choix entre des tas de candidates moins diplômées ??? C'est la pénurie d'emplois qui provoque la surenchère des diplômes et des qualifications, et non le mépris éventuel des jeunes envers des métiers "moins nobles".
Chômage des jeunes, école inadaptée !!!
Bonjour,
C'est parceque c'est encore moins cher que les RIFD (lecture automatique sans sortir les produits du charriot).pourquoi un directeur de supermarché prend-il une Bac+5 au Smic
Et quand la main d'oeuvre sera encore moin chere, les RFID on les mettra sur ..... la main d'oeuvre.L’étiquette RFIDest une technologie déjà largement utilisée pour reconnaître ou identifier à plus ou moins grande distance et dans un minimum de temps, un objet, un animal ou une personne porteuse d’une étiquette capable d’émettre des données en utilisant des ondes radio. On peut citer par exemple, la carte à puce sans contact, les systèmes de péage d’autoroute sans arrêt, les contrôles d’accès de parking, etc ...
L'école n'a pas pour vocation de fournir des travailleurs, mais de donner à chaque citoyen les connaissances nécessaires pour vivre dans notre société et être capable de s'y former.
Pour le travail, il y a la formation professionnelle, qui est devenu un gigantesque n'importe quoi, et à laquelle les salariés les plus précaires et les moins qualifiés, ainsi que les chômeurs n'ont plus accès depuis longtemps. Sans formation professionnelle continue, impossible de se maintenir durablement dans un marché du travail en constante évolution. Autrement dit : qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage!
Pour le travail, il y a la formation professionnelle, qui est devenu un gigantesque n'importe quoi, et à laquelle les salariés les plus précaires et les moins qualifiés, ainsi que les chômeurs n'ont plus accès depuis longtemps. Sans formation professionnelle continue, impossible de se maintenir durablement dans un marché du travail en constante évolution. Autrement dit : qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage!
Si on laisse l'université être dirigée par les entreprises, certains savoirs qui ne permettent pas de faire de l'argent seront évacués et oubliés: sociologie,littérature,musicologie,etc..
Tout ce qui ne rapporte pas d'argent à court terme n'a aucun intéret pour les entreprises qui sont elles-mêmes sous le joug des actionnaires qui ne s'intéressent qu'au profit immédiat.
Si on laisse les entreprises envahir l'école publique, on apprendra aux jeunes à ramper davantage devant leur futur patron (on le fait déja assez) ,on leur apprendra la docilité et les valeurs du travail à la mode libérale.
Il y'aura des écoles pour l élite et les <<méritants>> et une école voie de garage pour les autres
(la même chose qu'aujourd hui mais en pire et au grand jour)
avec la concurrence entre les enfants dès l'école maternelle.
Cela fait longtemps que les gouvernants veulent légaliser la concurrence entre les universités (tentative brutale en 1986 avec la loi devaquet) qui seraient obligés sans aucun doute
de repenser leur missions: elles deviendraient des centres d'apprentissage pour le patronat.
Tout ce qui ne rapporte pas d'argent à court terme n'a aucun intéret pour les entreprises qui sont elles-mêmes sous le joug des actionnaires qui ne s'intéressent qu'au profit immédiat.
Si on laisse les entreprises envahir l'école publique, on apprendra aux jeunes à ramper davantage devant leur futur patron (on le fait déja assez) ,on leur apprendra la docilité et les valeurs du travail à la mode libérale.
Il y'aura des écoles pour l élite et les <<méritants>> et une école voie de garage pour les autres
(la même chose qu'aujourd hui mais en pire et au grand jour)
avec la concurrence entre les enfants dès l'école maternelle.
Cela fait longtemps que les gouvernants veulent légaliser la concurrence entre les universités (tentative brutale en 1986 avec la loi devaquet) qui seraient obligés sans aucun doute
de repenser leur missions: elles deviendraient des centres d'apprentissage pour le patronat.
Cette vision des choses ramène la personne au rang d'outil.
Le soucis, c'est que les techniques et l'organisation du travail changent tout le temps. Si on forme un gars juste pour un métier, on en fait quoi quand son métier a disparu ou a été délocalisé? On rouvre les chambres à gaz?
L'école doit donc dispenser un enseignement général destiné à permettre à tous d'avoir les outils pour apprendre à apprendre.
Dans un contexte économique où nous sommes de plus en plus amené à changé de métier et de carrière tous les 2,3 ou 5 ans, avoir une formation initiale professionnelle n'a pas de de sens.
La formation professionnelle doit donc bien être continue et accessible tout au long de la vie, quelque soit le statut de l'individu. On est très loin du compte, avec des formations bidons pour les chômeurs et des formations de qualités en accès limité aux travailleurs déjà en place, tendance inamovible.
Tant que la formation professionnelle continue n'a pas été mise à plat, il est inutile de faire pour la énième fois le procés de l'École, laquelle, au regard des moyens alloués et des objectifs affichés, s'acquitte paradoxalement plutôt bien de sa tâche.
Le soucis, c'est que les techniques et l'organisation du travail changent tout le temps. Si on forme un gars juste pour un métier, on en fait quoi quand son métier a disparu ou a été délocalisé? On rouvre les chambres à gaz?
L'école doit donc dispenser un enseignement général destiné à permettre à tous d'avoir les outils pour apprendre à apprendre.
Dans un contexte économique où nous sommes de plus en plus amené à changé de métier et de carrière tous les 2,3 ou 5 ans, avoir une formation initiale professionnelle n'a pas de de sens.
La formation professionnelle doit donc bien être continue et accessible tout au long de la vie, quelque soit le statut de l'individu. On est très loin du compte, avec des formations bidons pour les chômeurs et des formations de qualités en accès limité aux travailleurs déjà en place, tendance inamovible.
Tant que la formation professionnelle continue n'a pas été mise à plat, il est inutile de faire pour la énième fois le procés de l'École, laquelle, au regard des moyens alloués et des objectifs affichés, s'acquitte paradoxalement plutôt bien de sa tâche.