Les Suisses votent "non" à une baisse des retraites

[lobozo]

Alors que les médias français en ont fait des tonnes sur le référendum en Suisse sur les minarets, curieusement aucun commentaires sur ce vote en Suisse rejetant massivement une proposition de baisse des retraites...:

"
Le 7 mars, les Suisses devaient se prononcer sur la réforme des retraites — qui prévoyait une baisse du montant des pensions — proposée par leur gouvernement. Répondant à l'appel de la gauche, ils ont largement voté contre. Une première en Suisse. Frédéric Courvoisier de Mecanopolis revient sur cet affront.

Les citoyens suisses devaient se prononcer ce week-end sur la baisse de leur retraite. Malgré un matraquage des médias, en faveur des partis bourgeois, des lobbys économiques et bancaires, la population à très largement soutenu le référendum initié par les Verts, le Parti du Travail (communiste) et les syndicats.
Trois Suisses sur quatre ont refusé la baisse de leur retraite (abaissement du taux de conversion à 6,4% de la LPP). Soit 72,7% de non contre 27,3% de oui (Genève: 79,6%). Le revers était prévisible, mais pas de cette ampleur. Conseil fédéral et partis de droite essuient une défaite sans précédent. La victoire du PS, des Verts, des syndicats et du Parti du travail, qui a lancé le référendum, est exceptionnelle.


Une réponse cinglante à une question somme toute assez basique: la population allait-elle accepter de renoncer à une partie de sa rente vieillesse ? La réponse a été cinglante, et rarement le gouvernement helvétique s’était pris une pareille « baffe ».

C’est un signal fort que les citoyens ont envoyé au Conseil Fédéral, aux banques et aux assureurs. Il serait sage pour eux de le prendre en compte et de ne pas récidiver dans la même voie. Si rien ne change, le mécontentement exprimé dans les urnes pourrait aussi se manifester dans la rue.

On peut tirer au moins une leçon immédiate de la «dérouillée» de dimanche. La peuple suisse n’est pas disposée à valider des sacrifices infligés au plus grand nombre alors qu’une minorité de patrons, spécialement dans la finance, encaissent de nouveau de juteux bonus, comme s’ils n’avaient rien appris.
"

[tristesir]

le Parti du Travail (communiste)

Avec un nom comme cela, j'ai cru que c'était un parti de droite

[Invité]

Bravo, mais avez-vous remarqué que les Suisses, on leur demande leur avis ?