négociation de licenciement + de 55 ans?
négociation de licenciement + de 55 ans?
Bonsoir,
je me tourne vers vous à la demande de ma tante, voici son "cas" :
elle travaille depuis 21 ans dans une boite de la région lyonnaise, rachetée a deux reprises, la 1ere fois par des norvégiens, la 2è par des suèdois.
Elle est une des plus ancienne de la boite, et depuis quelques mois les problèmes s'accumulent (licenciements, démissions, réorganisation "bordélique", ambiance de travail exécrable.....), bref le chiffre d'affaire est en chute libre....ma tante sent le vent tourner, et il est possible que la société ferme ses portes très prochainement.
Elle aimerait négocier son licenciement avant que le navire ne coule , mais elle ne sait pas exactement comment s'y prendre.
Comment s'y prendre? Que demander?Des mois de salaires, une lettre de leicenciement, des indemnités?
Quelles sont les dispositions relatives au licenciement des personnes agées de + de 55 ans (elle a 58 ans)? Sachant que le but est de tenir jusqu'a la retraite (qu'elle devrait prendre normalement dans 3 ans)
Je vous remercie par avance de vos réponses éclairées!!
Valériane
je me tourne vers vous à la demande de ma tante, voici son "cas" :
elle travaille depuis 21 ans dans une boite de la région lyonnaise, rachetée a deux reprises, la 1ere fois par des norvégiens, la 2è par des suèdois.
Elle est une des plus ancienne de la boite, et depuis quelques mois les problèmes s'accumulent (licenciements, démissions, réorganisation "bordélique", ambiance de travail exécrable.....), bref le chiffre d'affaire est en chute libre....ma tante sent le vent tourner, et il est possible que la société ferme ses portes très prochainement.
Elle aimerait négocier son licenciement avant que le navire ne coule , mais elle ne sait pas exactement comment s'y prendre.
Comment s'y prendre? Que demander?Des mois de salaires, une lettre de leicenciement, des indemnités?
Quelles sont les dispositions relatives au licenciement des personnes agées de + de 55 ans (elle a 58 ans)? Sachant que le but est de tenir jusqu'a la retraite (qu'elle devrait prendre normalement dans 3 ans)
Je vous remercie par avance de vos réponses éclairées!!
Valériane
Sables Mouvants !
Bonjour,
La précarité c'est surtout l'impossibilité à se projeter dans l'avenir.
Faire de la prospective par ces temps de "mouvance sociale", me parait le plus hasardeux qui soit.
Je vous conseille de faire des "simulations" chiffrées extrémement précises. (par exemple, les indemnités supra légales entraînent des "carences" dans l'indemnisation.)
Mais à voir de loin, si la boite est instable et qu'il n'y a plus que trois ans avant la retraite, je dirai qu'il est urgent de ne rien faire. (si c'est possible)
Ce qui ne dispense pas d'étudier et observer au plus prés les positions et manoeuvres de l'employeur.
Sinon, pour négocier avec l'employeur,
il faut d'abord savoir combien votre tante risque de lui coûter.
Chômeur?, c'est un poste multi-fonction!.
La précarité c'est surtout l'impossibilité à se projeter dans l'avenir.
Faire de la prospective par ces temps de "mouvance sociale", me parait le plus hasardeux qui soit.
Je vous conseille de faire des "simulations" chiffrées extrémement précises. (par exemple, les indemnités supra légales entraînent des "carences" dans l'indemnisation.)
Mais à voir de loin, si la boite est instable et qu'il n'y a plus que trois ans avant la retraite, je dirai qu'il est urgent de ne rien faire. (si c'est possible)
Ce qui ne dispense pas d'étudier et observer au plus prés les positions et manoeuvres de l'employeur.
Sinon, pour négocier avec l'employeur,
il faut d'abord savoir combien votre tante risque de lui coûter.
Chômeur?, c'est un poste multi-fonction!.
On ne négocie pas un licenciement !
Surtout à 58 ans!
Un licenciement est le fait de l'employeur - On ne se porte pas "volontaire" et
surtout ! On n'écrit RIEN, on ne signe RIEN.
APRES la procédure de licenciement - individuelle ou collective on négocie - éventuellement- une transaction qui met fin au désaccord avec l'employeur.
L'employeur doit procéder dans les règles, - les indemnités sont calculées soit sur base légale soit sur base convention collective.
C'est à l'employeur de prendre TOUS les risques, il ne faut donc RIEN faire qui puisse atténuer sa responsabilité.
Cela signifie aussi respecter scrupuleusement son contrat de travail.
Et prendre contact avec un conseil compétent - un avocat spécialiste du droit du travail...
Se méfier - je dis ça sans méchanceté - du syndicaliste de service qui n'a pas toujours soit les compétences, soit les memes intérets que la personne qui doit etre licenciée....
Bonne chance !
Un licenciement est le fait de l'employeur - On ne se porte pas "volontaire" et
surtout ! On n'écrit RIEN, on ne signe RIEN.
APRES la procédure de licenciement - individuelle ou collective on négocie - éventuellement- une transaction qui met fin au désaccord avec l'employeur.
L'employeur doit procéder dans les règles, - les indemnités sont calculées soit sur base légale soit sur base convention collective.
C'est à l'employeur de prendre TOUS les risques, il ne faut donc RIEN faire qui puisse atténuer sa responsabilité.
Cela signifie aussi respecter scrupuleusement son contrat de travail.
Et prendre contact avec un conseil compétent - un avocat spécialiste du droit du travail...
Se méfier - je dis ça sans méchanceté - du syndicaliste de service qui n'a pas toujours soit les compétences, soit les memes intérets que la personne qui doit etre licenciée....
Bonne chance !
Bonjour,
Exact Maxerem, et je suis aussi d'accord avec vous.
J'ai répondu en comprenant que l'intéressée souhaitait un départ négocié avant licenciement.
Vous répondez en comprenant négocier licenciement en cours.
Manifestement le résultat est le même:
Quand au syndicaliste de service, le mien dernier, il n'a jamais abordé le sujet dans nos dernières conversations de collègues. Suis sûr qu'il a du faire l'étonné quand il ne m'a plus vu!
(Faut vous dire, monsieur, que dans le même temps un poste de directeur-adjoint se libérait par ailleurs!).
Mais faut dire aussi que je l'ai pas sollicité du tout
Exact Maxerem, et je suis aussi d'accord avec vous.
J'ai répondu en comprenant que l'intéressée souhaitait un départ négocié avant licenciement.
Elle aimerait négocier son licenciement avant que le navire ne coule
Vous répondez en comprenant négocier licenciement en cours.
Manifestement le résultat est le même:
etsurtout ! On n'écrit RIEN, on ne signe RIEN.
il est urgent de ne rien faire
Quand au syndicaliste de service, le mien dernier, il n'a jamais abordé le sujet dans nos dernières conversations de collègues. Suis sûr qu'il a du faire l'étonné quand il ne m'a plus vu!
(Faut vous dire, monsieur, que dans le même temps un poste de directeur-adjoint se libérait par ailleurs!).
Mais faut dire aussi que je l'ai pas sollicité du tout
Oui,
St Dumortier, vous avez bien compris.pour l'instant rien n'est engagé, amis il est fort probable que la société ferme ses portes d'ici quelques courts mois.
Ma tante se demandait si il ne valait pas mieux anticiper que d'attendre et se retrouver le bec dans l'eau si la boite coule vraiment
Mais je lui transmets vos avis!
Bonne soirée!
St Dumortier, vous avez bien compris.pour l'instant rien n'est engagé, amis il est fort probable que la société ferme ses portes d'ici quelques courts mois.
Ma tante se demandait si il ne valait pas mieux anticiper que d'attendre et se retrouver le bec dans l'eau si la boite coule vraiment
Mais je lui transmets vos avis!
Bonne soirée!
Avant négo; calcul
Il faut calculer les risques.
A priori attendre, même si la situation devient invivable, est le mieux ( licenciement éco (23 mois ) + 58 ans si elle a 40 ans de cotis elle peut partir en retraite.)
Ne pas trop faire jouer l'affectif, distancier de son entreprise petit à petit ( pour moi c'est en général plus simple vue de l'intérieur???????)
Seuls des impératifs peuvent faire basculer la décision: une embauche (faire attention à la sureté de la promesse, puis négocier l'entre cout; au minimum : prime licenciement ancienneté+ 23 mois de salaire + droit de réembaucher +++; surement trop cher ...),
des occupations externes....
Qu'elle sachent que nombreux attendent ......
A priori attendre, même si la situation devient invivable, est le mieux ( licenciement éco (23 mois ) + 58 ans si elle a 40 ans de cotis elle peut partir en retraite.)
Ne pas trop faire jouer l'affectif, distancier de son entreprise petit à petit ( pour moi c'est en général plus simple vue de l'intérieur???????)
Seuls des impératifs peuvent faire basculer la décision: une embauche (faire attention à la sureté de la promesse, puis négocier l'entre cout; au minimum : prime licenciement ancienneté+ 23 mois de salaire + droit de réembaucher +++; surement trop cher ...),
des occupations externes....
Qu'elle sachent que nombreux attendent ......
Bonjour,
je reviens sur ce post car apparement tout s'accèlere, les rumeurs de fermeture vont bon train....
si elle ne fait rien, ne prend elle pas le risque de tout perdre>>>je veut dire par la que la boite est gérée pas des suédois, si ils ferment et rentrent en Suède, il se passe quoi?
Bon je suis certainement pessimiste mais je m'inquiète drolement pour ma tatie
Merci a tous
valériane
je reviens sur ce post car apparement tout s'accèlere, les rumeurs de fermeture vont bon train....
si elle ne fait rien, ne prend elle pas le risque de tout perdre>>>je veut dire par la que la boite est gérée pas des suédois, si ils ferment et rentrent en Suède, il se passe quoi?
Bon je suis certainement pessimiste mais je m'inquiète drolement pour ma tatie
Merci a tous
valériane
Bonjour,
Même si l'entreprise est gérée par des suédois elle relève du droit français.
Dans le cas de défection des salaires et autres primes c'est le fond national de garantie des salaires qui prend la relève.
Des infos sur travail.gouv, mais si vous recherchez par mots-clef il ya plétore de liens
aussi les assedics: http://www.assedic.fr/unijuridis/index. ... ntca34.xml
Même si l'entreprise est gérée par des suédois elle relève du droit français.
Dans le cas de défection des salaires et autres primes c'est le fond national de garantie des salaires qui prend la relève.
Des infos sur travail.gouv, mais si vous recherchez par mots-clef il ya plétore de liens
http://www.travail.gouv.fr/informations ... -1032.htmlEn cas de redressement ou de liquidation judiciaire de son entreprise (après décision du tribunal de commerce ou du tribunal de grande instance, consécutive à un dépôt de bilan), le salarié est assuré contre le risque de non-paiement des salaires dus. Cette assurance est l'AGS (Association pour la gestion du régime d'assurance des créances des salariés). Elle est financée par une cotisation patronale obligatoire. C'est le représentant des créanciers, nommé par le juge, qui met en œuvre l'AGS.
aussi les assedics: http://www.assedic.fr/unijuridis/index. ... ntca34.xml