Ambre a écrit : ↑21 avr. 2025
Déclaration de Alain Bauer, ancien grand maître du Grand orient :
" Dans notre système politique, dit démocratique, ce ne sont pas 40 millions de citoyens qui font les lois mais 150 000 frères. "
Tout cela ne date pas d'hier :
Avant de prononcer l’un des discours les plus dérangeants jamais tenus sur le métier de journaliste, John Swinton fut une figure respectée du paysage médiatique américain du XIXe siècle.
Né en 1829 en Écosse, il immigre très jeune aux États-Unis et s’installe à New York. D’abord ouvrier typographe, il grimpe les échelons du monde de la presse grâce à son talent d’écriture et son engagement social. Il devient rédacteur en chef du prestigieux New York Times, avant de collaborer avec d’autres grands journaux comme le New York Sun.
C’est à la fin de sa carrière, lors d’un banquet d’adieu, qu’il livre ce fameux discours, amer et lucide, dénonçant les compromissions de la presse avec les puissances d’argent.
« Le travail du journaliste
consiste à détruire la vérité, à mentir sans réserve, à pervertir les faits, à avilir, à ramper aux pieds de Mammon et à vendre son pays et sa race pour gagner son pain quotidien. Vous le savez comme je le sais, alors qui peut parler de presse indépendante ? Nous sommes les pantins et les vassaux des hommes riches qui se cachent derrière la scène.
Ils tirent les ficelles et nous dansons. Notre temps, nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles. »
Plus tard, David Rockefeller, fondateur de la Commission trilatérale et intervenant devant elle, valide les propos de John Swinton, en juin 1991 :
« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et à d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant près de quarante ans. Il nous aurait été impossible d’élaborer notre plan pour le monde si nous avions été exposés aux projecteurs de la publicité durant ces années. Mais le monde est désormais plus sophistiqué et prêt à évoluer vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés. »
On peine quand même à croire que ces propos ont bien été tenus.
Mais comme disait fort justement Philippe Ponsard d'Assac à propos du Protocole des Sages de Sion : "Si c'est un faux, il dit vrai".
Là, c'est la même chose. Ces déclarations sont peut-être inexactes, tronquées (cela mériterait quelques investigations), mais elles correspondent à la réalité. Que semble valider Serge July lui-même (ancien patron de
Libé) dans son « Dictionnaire amoureux du journalisme ». Je vous fais goûter un florilège de saillies aigres-douces, et de bien plus piquantes encore, toujours d’actualité.
- Pour Voltaire (1694-1778) : « La presse, il faut l’avouer, est devenue
l’un des fléaux de la société et un brigandage intolérable. »
- Pour Thomas Jefferson (1743-1826) : « Les petites annonces contiennent toute la vérité qu’on puisse trouver dans un journal. »
- Pour Honoré de Balzac (1799-1850) : «
Si la presse n’existait pas il ne faudrait pas l’inventer. Pour le journaliste, tout ce qui est probable est vrai. »
- Pour Alphonse Allais (1854-1905) : « Si on se mettait à composer les journaux avec les seules véracités, ils tomberaient du coup
au format de la feuille de papier à cigarette. »
- Pour Lord Northcliffe (1865-1922) : « Journaliste, un métier qui consiste à expliquer aux autres ce qu’on ne comprend pas soi-même. »
- Pour André Gide (1869-1951) : « J’appelle journalisme tout ce qui aura moins de valeur demain qu’aujourd’hui. »
- Pour Henri de Montherlant (1895-1972) : «
Le tout-à-l’égout des ratés de l’écriture. »
- Pour Pierre Bourdieu (1930-2002) : « Plus personne ne peut lancer une action sans le soutien des médias…
Le journalisme finit par dominer toute la vie politique, scientifique ou intellectuelle. »
- Pour Michel Rocard (1930-) : «
Un débat de société sur le caractère nuisible des médias doit être ouvert. »
- Pour Jean-François Kahn (1938-) : « Le journaliste : D'abord il lèche, puis il lâche, puis il lynche. »
Ces éminentes personnalités ont tout compris sur le fonctionnement des réseaux imbriqués (franc-maçonnerie, médias…). Elles seraient toutes taxées aujourd'hui de "complotisme".
Comme quoi…
