Alors où que vous êtes ?
Re: Alors où que vous êtes ?
Merci aux urbanistes ?
Urbanistes qui ont prévu des rues, qu'il nous aura suffit de traverser.
Urbanistes qui ont prévu des rues, qu'il nous aura suffit de traverser.
Re: Alors où que vous êtes ?
Le chomage disparaît mais une nouvelle catégorie va émerger : les sans emploi sans droits... certains seront probablement SDF, n'auront donc plus rien à perdre puisqu'ils auront déjà tout perdu. Voilà qui risque de faire monter encore la violence d'un cran dans notre société déjà bien mal au point.
Re: Alors où que vous êtes ?
Les sans-emplois sans droits existent déjà. Ce sont souvent des chômeurs qui ont épuisé leur ARE et qui ont un conjoint qui gagne "trop bien sa vie" pour bénéficier des minima sociaux. Les autres, à l'exception des jeunes, ont "au moins" droit au RSA.
Ce qui est à craindre - vu le nombre de personnes non indemnisées ou au RSA - c'est l'accroissement spectaculaire des retraités pauvres dans les décennies à venir. Car les "sans indemnités PE" et les bénéficiaires RSA ne valident pas de trimestres-retraite.
Un ancien copain d'Actuchomage nous avait gratifié d'un billet bien senti en 2015 : Du Quinqua bedonnant au Retraité famélique
https://www.actuchomage.org/20150722268 ... nnant.html
Il avait vu juste sauf sur un point : "Un moins de 50 balais éprouverait aujourd’hui encore la plus grande difficulté à être élu Président de la République. «Trop jeune, trop inexpérimenté», dirait-on de lui."
Deux ans plus tard, Macron était élu avec le bilan qu'on lui connaît. Il était effectivement trop jeune, trop inexpérimenté et, surtout, sous l'influence d'une "femme" (qui pourrait être sa mère) et de "conseillers" qui pourraient être ses père et grands-pères (Attali, Minc, Rothschild, Drahi…).
Ce qui est à craindre - vu le nombre de personnes non indemnisées ou au RSA - c'est l'accroissement spectaculaire des retraités pauvres dans les décennies à venir. Car les "sans indemnités PE" et les bénéficiaires RSA ne valident pas de trimestres-retraite.
Un ancien copain d'Actuchomage nous avait gratifié d'un billet bien senti en 2015 : Du Quinqua bedonnant au Retraité famélique
https://www.actuchomage.org/20150722268 ... nnant.html
Il avait vu juste sauf sur un point : "Un moins de 50 balais éprouverait aujourd’hui encore la plus grande difficulté à être élu Président de la République. «Trop jeune, trop inexpérimenté», dirait-on de lui."
Deux ans plus tard, Macron était élu avec le bilan qu'on lui connaît. Il était effectivement trop jeune, trop inexpérimenté et, surtout, sous l'influence d'une "femme" (qui pourrait être sa mère) et de "conseillers" qui pourraient être ses père et grands-pères (Attali, Minc, Rothschild, Drahi…).
Re: Alors où que vous êtes ?
Effectivement, j'ai la "chance" de pouvoir bénéficier de l'ASS. En plus mon mari ne gagne pas trop pour que je perde ce "privilège".
Cependant, si je venais à perdre l'ASS, je ne remplirai plus jamais les conditions pour l'avoir à nouveau. Et au regard des plafonds d'attribution pour le RSA, je n'y aurai pas le droit et je viendrai donc grossir les rangs des chômeurs sans droits.
Je n'y connais rien à la retraite. J'entends parler des retraites qui diminuent, de la prochaine génération de retraités qui sera d'une extrême pauvreté mais je n'arrive pas à me l'imaginer. Tellement de rumeurs circulent aussi sur ceux qui ne travaillent pas, donc ne cotisent pas pour la retraite, et qui auraient donc droit à une retraite encore meilleure que ceux qui bossent. J'imagine qu'on parle du minimum vieillesse. Du coup, je me demande, est-ce vraiment problématique de ne pas cotiser pour sa retraite ?
Cependant, si je venais à perdre l'ASS, je ne remplirai plus jamais les conditions pour l'avoir à nouveau. Et au regard des plafonds d'attribution pour le RSA, je n'y aurai pas le droit et je viendrai donc grossir les rangs des chômeurs sans droits.
Je n'y connais rien à la retraite. J'entends parler des retraites qui diminuent, de la prochaine génération de retraités qui sera d'une extrême pauvreté mais je n'arrive pas à me l'imaginer. Tellement de rumeurs circulent aussi sur ceux qui ne travaillent pas, donc ne cotisent pas pour la retraite, et qui auraient donc droit à une retraite encore meilleure que ceux qui bossent. J'imagine qu'on parle du minimum vieillesse. Du coup, je me demande, est-ce vraiment problématique de ne pas cotiser pour sa retraite ?
Re: Alors où que vous êtes ?
Le minimum vieillesse, en plus d'être pas grand chose, est récupéré sur l'héritage.
Re: Alors où que vous êtes ?
Moilili,
Un sujet en parle ici :
https://forums.actuchomage.org/viewtopic.php?t=102650
Kiki35
Dans ce cas effectivement ce sera l'ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées), mais il faut avoir atteint l'âge de 65 ans (actuellement). Comme c'est une allocation pas besoin de cotisations.Du coup, je me demande, est-ce vraiment problématique de ne pas cotiser pour sa retraite ?
Un sujet en parle ici :
https://forums.actuchomage.org/viewtopic.php?t=102650
Kiki35
S'il y a un bien ou assez d'actifs. Il ne faut pas hériter d'une personne "pauvre" qui bénéficiait de l'ASPA. C'est quand même dégueul**sse !!Le minimum vieillesse, en plus d'être pas grand chose, est récupéré sur l'héritage.
Re: Alors où que vous êtes ?
Possiblement 67 ans dans un proche avenir, "logiquement", compte tenu de la "réforme" des retraites. À voir…
Pour les raisons évoquées précédemment, à commencer par les parcours professionnels en dents de scie, beaucoup de gens vont se retrouver avec des retraites de misère pour ne pas avoir suffisamment cotisé. C'est certain.
On ne compare pas la carrière de mon père par exemple, de 1950 à 1990, pendant les 30 Glorieuses donc, honorée d'un salaire à +5% par an pendant plusieurs décennies et sans chômage, avec la mienne (il est vrai atypique) ou celle d'un travailleur qui, entré dans la vie professionnelle fin des années 70, a connu des périodes de chômage et a fini au RSA. Là, il n'y a pas photo !
Oui, des millions de travailleurs n'ont pas connu le chômage durant toute leur activité. (Tant mieux pour eux !). Même si leurs épouses ne travaillaient pas, nombre d'entre elles ont touché de "confortables" pensions de réversion. (Tant mieux pour elles !).
Il faut savoir que, pendant les 30 Glorieuses, beaucoup de travailleurs, des cadres bien sûr mais aussi des ouvriers, ont vu leur salaire passer de 500 francs (par mois) à 5.000, voire 10.000 francs. Certains salaires ont été multipliés par 10 ou par 20 entre 1950 et 1980. Forcément, la France était à 5% de croissance par an à l'époque !
Ça dépend. Si tu gagnes une misère, en fin de course, ça ne change effectivement pas grand-chose. Beaucoup de travailleurs modestes se retrouvent avec des pensions guère supérieures à l'ASPA (le minimum retraite).
Si tu gagnes 3.000 ou 5.000 euros bruts par mois, en carrière pleine, tu partiras à la retraite avec 2.500 à 4.300 euros par mois. Là, forcément, ça vaut le coup !
Pour ma part, j'ai tellement rien glandé que je touche (à la retraite) un peu plus que le RSA. Mais ce n'est pas une surprise. J'ai anticipé le truc en plaçant de l'argent quand je gagnais correctement ma vie.
Mais je suis un "cas spécial". J'ai arrêté de bosser - pour de bon - à 40 balais, en 2001. J'ai pris - comme dirait l'autre - une retraite anticipée à 40 ans parce que j'ai toujours pensé que je ne ferais pas de vieux os.
Et ça a failli se confirmer ! J'ai fait un infarctus l'année dernière, donc à 61 ans, qui aurait pu m'être fatal. Je suis passé à deux doigts de l'urne funéraire. Comme quoi mon intuition était juste !
En d'autres temps (pas si lointains), je ne serai plus là !
Donc, voilà. Il faut aussi suivre son instinct, ne pas faire trop de calculs. Mon ex-meilleur Ami, Pierre Coët, Mon Pierrot, est décédé deux semaines après avoir pris sa retraite (arrêt cardiaque devant son piano, en présence de son fils Vladimir).
Mon grand-père, André Barraud, a fait mieux (enfin, pire) ! Il est mort dans son sommeil, après avoir assisté à son pot de départ… en retraite ! ÇA NE S'INVENTE PAS !
Quant à mon ex-meilleure Ami-E, Sophie Hancart, co-fondatrice du site Actuchomage, elle est décédée en 2019, à 57 ans ! (Cancer)
Alors, des plans sur la comète (retraite), je n'en fais JAMAIS !!!
Re: Alors où que vous êtes ?
Yves,
As-tu une retraite complémentaire ? Moi, j'ai l'agirc-arcco.
Mieux vaut ne pas trop prévoir oui. Surtout dans le monde dans lequel on vit !
On est en droit de se poser la question, effectivement ? Actuellement 67 ans est l'âge "automatique" de la mise à la retraite. Si cet âge est repoussé aussi, ça va nous amener à quel âge ? 70 ? 75 ?Possiblement 67 ans dans un proche avenir, "logiquement", compte tenu de la "réforme" des retraites. À voir…
Heureusement pour moi, j'ai assez cotisé pour avoir le MINIMUM CONTRIBUTIF, ça augmente ma retraite de base, sinon comme toi, ma pension de base aurait été à peu près l'équivalent du RSA.Pour ma part, j'ai tellement rien glandé que je touche (à la retraite) un peu plus que le RSA.
As-tu une retraite complémentaire ? Moi, j'ai l'agirc-arcco.
Tout le monde ne peut malheureusement pas le faire ?Mais ce n'est pas une surprise. J'ai anticipé le truc en plaçant de l'argent quand je gagnais correctement ma vie.
Comme moi, pas par choix. Mais je me demande si toutes ces décennies de précarité ne m'ont pas plus usée que si j'avais travaillé ?Mais je suis un "cas spécial". J'ai arrêté de bosser - pour de bon - à 40 balais, en 2001. J'ai pris - comme dirait l'autre - une retraite anticipée à 40 ans parce que j'ai toujours pensé que je ne ferais pas de vieux os.
On n'oublie pas Maguy, qui n'a pas fait de vieux os non plus ! Une intervenante ici, dans laquelle je me reconnaissais niveau galères boulot et dont j'ai apprécié les interventions et nos échanges avec son franc-parler (un peu comme moi ) que j'aimais bien !Quant à mon ex-meilleure Ami-E, Sophie Hancart, co-fondatrice du site Actuchomage, elle est décédée en 2019, à 57 ans ! (Cancer)
Mieux vaut ne pas trop prévoir oui. Surtout dans le monde dans lequel on vit !
Re: Alors où que vous êtes ?
Possible ! Tout dépend aussi du travail exercé. Mais, INCONTESTABLEMENT, la précarité use, la précarité TUE.
Pour ma part, franchement, ça a été un choix de vie qu'il m'arrive forcément de regretter. Je m'en veux d'avoir été à ce point "passif" et "glandeur"… vers 3 heures du mat', pendant une insomnie !
Je me dis aussi que si je n'ai pas fait les efforts nécessaires, c'est que ça faisait partie de ma nature profonde. C'est compliqué d'aller "contre soi".
De toutes façons, ces questions (qui peuvent virer aux angoisses) sont TOTALEMENT déplacées à l'âge que j'ai. Il aurait fallu que je me réveille plus tôt, beaucoup plus tôt. C'est trop tard !
En fait, dans la vie il faut être déterminé… à aller de l'avant… ou à ne rien foutre. Mais déterminé ! Ne pas rester le cul entre deux chaises. Ne pas se poser trop questions.
À plus tard !
Re: Alors où que vous êtes ?
Je suis dans la phase progressive
Pas 64 ans mais 63 ans et 3 mois
ASS jusqu'à 63 ans et 3 mois 550 €
Liquidation 820 € (simulation Info-retraite)
ASPA à 65 ans ; 960 €
Plus je vieillirai, plus mes revenus vont augmenter
Et comme j'ai pas 40 000 € de patrimoine, le successeur de Macron ne récupérera rien
Pas 64 ans mais 63 ans et 3 mois
ASS jusqu'à 63 ans et 3 mois 550 €
Liquidation 820 € (simulation Info-retraite)
ASPA à 65 ans ; 960 €
Plus je vieillirai, plus mes revenus vont augmenter
Et comme j'ai pas 40 000 € de patrimoine, le successeur de Macron ne récupérera rien
Re: Alors où que vous êtes ?
Merci pour le déroulé… de fin de carrière.
Pourquoi ne pas "liquider" avant ?
• RSA jusqu'à 62 ans (450 €)
• Retraite : 650 €
• ASPA : 960 €
Où comment "s'enrichir" en fin de parcours ?
Pourquoi ne pas "liquider" avant ?
Même chose si les dispositions restent les mêmes (surtout l'ASPA) :
• RSA jusqu'à 62 ans (450 €)
• Retraite : 650 €
• ASPA : 960 €
Où comment "s'enrichir" en fin de parcours ?
Re: Alors où que vous êtes ?
Yves et Cathy merci pour toutes ces infos !
Vu que je suis pauvre, et que ça n'ira sûrement pas en s'arrangeant, il n'y aura pas d'héritage suite à mon décès. Donc mes enfants n'auront pas de souci à se faire vis à vis de l' ASPA.
Entre les carrières hachées et notre bon président qui a abaissé les pensions de réversion, franchement, je pense me retrouver avec des clopinettes de ce côté-là.
J'ai quelques années de travail, à temps partiel, entrecoupées de nombreuses périodes de maladie, et d'autres de chomage. Je pense qu'en bout de carrière j'aurai plus d'années d'ASS que de travail. Et peut-être même des années avec rien. J'ai aussi 2 enfants, ça ne comptera peut-être même plus lorsque j'arriverai à la retraite.
Pour l'instant (même pas 45 ans) je ne me préoccupe pas de ma retraite, j'ai été élevée (à tort ou à raison) avec la perspective que je n'en aurai jamais. Et vu comme la maladie, la société, le stress, et la précarité usent et tuent, je pense qu'effectivement je n'arriverai pas jusque là.
Vu que je suis pauvre, et que ça n'ira sûrement pas en s'arrangeant, il n'y aura pas d'héritage suite à mon décès. Donc mes enfants n'auront pas de souci à se faire vis à vis de l' ASPA.
Entre les carrières hachées et notre bon président qui a abaissé les pensions de réversion, franchement, je pense me retrouver avec des clopinettes de ce côté-là.
J'ai quelques années de travail, à temps partiel, entrecoupées de nombreuses périodes de maladie, et d'autres de chomage. Je pense qu'en bout de carrière j'aurai plus d'années d'ASS que de travail. Et peut-être même des années avec rien. J'ai aussi 2 enfants, ça ne comptera peut-être même plus lorsque j'arriverai à la retraite.
Pour l'instant (même pas 45 ans) je ne me préoccupe pas de ma retraite, j'ai été élevée (à tort ou à raison) avec la perspective que je n'en aurai jamais. Et vu comme la maladie, la société, le stress, et la précarité usent et tuent, je pense qu'effectivement je n'arriverai pas jusque là.
Re: Alors où que vous êtes ?
Tu es toute jeune ! Toute la vie devant toi !
D'ici à ce que tu sois autorisée à partir "en retraite", l'eau va passer sous les ponts ! 64 ans à présent ! 67 ou 68 dans 10 ans ? Ça ouvre de réjouissantes perspectives.
C'est pour ça qu'il faut en profiter sans (trop) se poser de questions. Parce que, comme je l'ai écrit plus haut, les plans sur la comète… Ça marche pour certains, assurément, mais pour quantité d'autres ça se barre en cacahouète vite-fait, au moment où on s'y attend le moins.
Re: Alors où que vous êtes ?
OK… J'ai zappé les conséquences de la dernière "réforme". Moi, je suis parti juste avant sa mise en œuvre, en mai.