L'enclume est déjà solide avec les BRICS (pays qui contestent le Nouvel Ordre mondial états-unien, qui sont de fait plus proches de la Russie que des USA : Brésil, Chine, Inde, Afrique du Sud). Ajoutons quelques autres puissances secondaires (Iran, Syrie, Corée du Nord, Vietnam…) et quantité de pays africains qui n'éprouvent plus de grandes affinités avec les anciennes puissances coloniales occidentales. Ça fait du monde.
D'ailleurs chacun constatera qu'en 8 mois de conflit peu d'initiatives internationales (vraiment consensuelles et partagées par tous) ont été prises contre la Russie. L'Occident sanctionne mais le reste du monde commerce toujours avec l'agresseur russe. Nombre d'observateurs constatent que les grandes surfaces de Moscou (et d'ailleurs dans le pays) regorgent de produits… occidentaux.
Après 8 mois de boycott, la Russie manque de pas grand-chose en vérité. À contrario, il faut attendre l'hiver pour mesurer l'impact des tensions sur les marchés énergétiques. Nous n'y sommes pas encore (avec 30°C à Ajaccio aujourd'hui). On rigolera moins en décembre, janvier et février. Et les Ukrainiens moins encore. L'hiver va être long…
Je crois qu'on n'a encore rien vu…