Je n ai pas compris les propositions du CESE : une meilleure gouvernance territoriale de la prévention et de la réduction du chômage de longue durée, une meilleure articulation entre les dispositifs d'aides sociales et la formation.Face à cette problématique, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Un jeune non diplômé sur deux fait par exemple l'expérience du chômage de longue durée avant d'accéder à un emploi. De la même manière, en 2018, 57,7% des chômeurs de plus de 50 ans étaient en recherche depuis plus d'un an et 38% depuis plus de deux ans. Et les périodes d'inactivité s'apparentent à un réel frein. «La durée de la privation d'emploi augmente la difficulté de retour à l'emploi», souligne en ce sens l'étude du Cese.
L accompagnement par Pierre, Paul ou Jaques ne changera rien. Les entreprises ne recrutent pas les chômeurs de longue durée, même s ils viennent de suivre une formation. Qu ils se renseignent en interrogeant les entreprises et qu ils arrêtent de faire l autruche.
Pour les aides sociales, oui au lieu de nous brimer dès qu on essaie de travailler par des petits contrats, on pourrait faire qqch.
Sur la formation : le chômage de longue durée concerne aussi les personnes diplômées, post-bac. Arrêtons de faire croire que les formations, diplômes sont une garantie contre le chômage. Pendant que les DE sont en formation, ils ne sont plus inscrits dans la catégorie A. C'est le seul effet bénéfique. Ma dernière formation remonte à 2017 et on me reproche mes périodes de chômage d'avant. Alors je continue à rester au chômage et augmente mon capital de sans emploi.