Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
Mon petit compte-rendu de la manif du 8 décembre à Paris, en texte et vidéo.
http://www.actuchomage.org/201812082719 ... -2018.html

http://www.actuchomage.org/201812082719 ... -2018.html
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
Vidéo déjà vue 34.000 fois sur Youtube en 12 heures.
https://www.youtube.com/watch?v=Un3yY6X ... gs=pl%2Cwn
Notre précédent record - établi par notre Amie Pili - était loin derrière : 6.000 vues en 3 ou 4 heures pour une vidéo sur l'occupation du Fouquet's par les collectifs de chômeurs et précaires quelques mois avant la défaite de Sarkozy à la présidentielle de 2012. (Vidéo reprise par Canal+ quand même pour une audience indéterminée).
Nous avons toujours été à l'avant-garde du dégagisme.

https://www.youtube.com/watch?v=Un3yY6X ... gs=pl%2Cwn
Notre précédent record - établi par notre Amie Pili - était loin derrière : 6.000 vues en 3 ou 4 heures pour une vidéo sur l'occupation du Fouquet's par les collectifs de chômeurs et précaires quelques mois avant la défaite de Sarkozy à la présidentielle de 2012. (Vidéo reprise par Canal+ quand même pour une audience indéterminée).
Nous avons toujours été à l'avant-garde du dégagisme.




Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
Ce que va peut être annoncé Emmanuel Macron
"Relance Le Président ne va pas changer de cap. Au menu : baisses d’impôts et nouvelles dépenses à la charge de l’État et des entreprises
Le mouvement des Gilets jaunes va coûter très cher aux finances publiques. Tout le week-end, les équipes de Bercy et du ministère du Travail ont planché sur les mesures
susceptibles d’apaiser la colère des Français mobilisés depuis un mois. Il est déjà établi que la renonciation à la taxe carbone sur l’essence annoncée mercredi ne sera pas un
acte isolé. Emmanuel Macron fera de nouvelles annonces aux Français dans les tout prochains jours. À charge pour le gouvernement de trouver des recettes et des économies
supplémentaires pour limiter la hausse du déficit budgétaire. Quel sera le montant total de l’ardoise ? Première certitude : les blocages de la circulation et les
manifestations violentes ont donné un coût d’arrêt à la croissance. Selon le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, la grande distribution a enregistré des baisses de chiffre
d’affaires de 15 à 25 % lors des quatre derniers samedis. Pour le commerce de détail, la chute serait de 20 à 40 %, selon les magasins.
Côté tourisme, la bérézina est de retour. Après dix mois euphoriques avec des records de fréquentation à Paris et dans toute la France, les visiteurs étrangers annulent massivement
leurs séjours. Les images de guérilla urbaine et de voitures en flammes dans les quartiers chics de la capitale ont fait la une des médias du monde entier.
Trouver entre 12 et 15 milliards d’euros de recettesConséquence : une croissance sensiblement inférieure au quatrième trimestre à ce qu’elle a été
au troisième trimestre (+ 0,5 %), des recettes fiscales fortement affectéeset un marché de l’emploi déprimé.
Deuxième certitude : la suppressionde la hausse de la taxe carbone sur l’essence qui devait intervenir le 1er janvier entraînera un manque à
gagner de 4 milliards d’euros pour les caisses de l’État. Soit 0,1 point de déficit budgétaire en plus. Mais le gouvernement doit frapper plus fort
pour calmer les Gilets jaunes et leur redonner du pouvoir d’achat. « Deux écoles sont à l’œuvre, dit-on en haut lieu. Il y a ceux qui veulent baisser
massivement les impôts et ceux qui veulent augmenter les dépenses. »Du côté des dépenses, le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé l’instauration d’une prime
salariale pour les bas salaires échappant aux cotisations sociales et à l’impôt. Cette « prime Macron »ne devrait pas être obligatoire. Les organisations patronales plaident en
ce sens, au grand dam des syndicats.
Son coût pour les finances publiques ne sera pas nul, puisqu’elle n’entrera pas dans le calcul de l’impôt sur le revenu et que les entreprises ne paieront pas de charges sociales.
Son montant sera plafonné, Bercy voulant éviter les effets d’aubaine. « Si on veut augmenter les bas salaires, les hausses de primes d’activité sont préférables à une hausse
du smic, qui provoquerait mécaniquement une destruction de l’emploi peu qualifié », analyse l’économiste Patrick Artus. Augmenter de 10 % le smic, qui touche 11 % des actifs, coûterait
9 milliards d’euros au budget.Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, plaide pour une prime mobilité en 2019 « pour les sept Français sur dix qui se rendent à leur travail en voiture », a -t-elle déclaré vendredi.
Chargée d’élaborer ses contours avec Élisabeth Borne, ministre des Transports, elle y associera les partenaires sociaux dans le cadre des concertations qui s’ouvrent le 11 décembre.
Emmanuel Macron a tranché. Il ne va pas changer de programme, mais l’accélérer. La suppression de la taxe d’habitation devrait être plus rapide au lieu d’être échelonnée sur trois ans. Cette décision
coûterait entre 3,5 et 4 milliards d’euros. Le Président réfléchirait également à baisser l’impôt sur le revenu, comme il l’avait déclaré face à Marine Le Pen, pendant le débat
de l’entre-deux tours. Autre cadeau envisagé : un coup de pouce significatif pour le minimum vieillesse.
Plusieurs députés de La République en marche militent pour que la désocialisation des heures supplémentaires programmée pour le 1er septembre 2019 soit avancée au 1er janvier. Coût estimé :
1,2 milliard d’euros. Ils proposent aussi de défiscaliser ces heures travaillées en plus, comme sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Et de baisser la TVA frappant les produits de première nécessité.
Agnès Verdier-Molinié, de la fondation Ifrap, préconise, quant à elle, un moratoire fiscal général. « Il faudrait geler d’urgence tous les projets fiscaux 2019 (taxe d’habitation,
prélèvement à la source…). Le ras-le-bol est fiscal, le sujet “pouvoir d’achat” ne fait qu’en découler, argumente-t-elle.
On ne retrouvera des marges de manœuvre pour baisser vraiment les taxes qu’en diminuant les dépenses publiques. »
Au total, ces coups de pouce décidés dans l’urgence par le gouvernement pourraient coûter entre 12 et 15 milliards d’euros, qu’il va falloir compenser par des économies.
Comment et qui va payer ?
Bruxelles sera plus coulante
Pas les particuliers dans un premier temps. En revanche, les entreprises seront mises à contribution : un report de la baisse de l’impôt sur les sociétés semble inévitable (2,4 milliards
de recettes en plus). Le gouvernement n’envisagerait pas de toucher au taux de la flat tax sur les revenus des placements, encore moins de rétablir l’impôt sur la fortune.
« Les primes liées à l’emploi pèsront avant tout sur l’État et plus marginalement sur les collectivités locales », estime Patrick Artus, qui ne croit pas à des baisses massives de
dépenses publiques en mettant les ministères à la diète ou en reportant quelques gros programmes. Incapable de trouver des économies à court terme, le gouvernement
sait qu’il va devoir laisser filer son déficit budgétaire prévu à 2,8 % en 2019. Le franchissement du seuil symbolique de 3 % a déjà été intégré par Pierre Moscovici,
commissaire européen aux Affaires économiques. « Il n’est pas question de retour à une procédure de déficit excessif », a-t-il assuré cette
semaine.
L’année 2019 promet d’ores et déjà une grande remise à plat budgétaire avec, dans le viseur de Bercy, les 130 milliards de niches fiscales des entreprises et les quelque 100 milliards
d’aides sociales. "
Source : Le JDD du 9 décembre 2018
"Relance Le Président ne va pas changer de cap. Au menu : baisses d’impôts et nouvelles dépenses à la charge de l’État et des entreprises
Le mouvement des Gilets jaunes va coûter très cher aux finances publiques. Tout le week-end, les équipes de Bercy et du ministère du Travail ont planché sur les mesures
susceptibles d’apaiser la colère des Français mobilisés depuis un mois. Il est déjà établi que la renonciation à la taxe carbone sur l’essence annoncée mercredi ne sera pas un
acte isolé. Emmanuel Macron fera de nouvelles annonces aux Français dans les tout prochains jours. À charge pour le gouvernement de trouver des recettes et des économies
supplémentaires pour limiter la hausse du déficit budgétaire. Quel sera le montant total de l’ardoise ? Première certitude : les blocages de la circulation et les
manifestations violentes ont donné un coût d’arrêt à la croissance. Selon le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, la grande distribution a enregistré des baisses de chiffre
d’affaires de 15 à 25 % lors des quatre derniers samedis. Pour le commerce de détail, la chute serait de 20 à 40 %, selon les magasins.
Côté tourisme, la bérézina est de retour. Après dix mois euphoriques avec des records de fréquentation à Paris et dans toute la France, les visiteurs étrangers annulent massivement
leurs séjours. Les images de guérilla urbaine et de voitures en flammes dans les quartiers chics de la capitale ont fait la une des médias du monde entier.
Trouver entre 12 et 15 milliards d’euros de recettesConséquence : une croissance sensiblement inférieure au quatrième trimestre à ce qu’elle a été
au troisième trimestre (+ 0,5 %), des recettes fiscales fortement affectéeset un marché de l’emploi déprimé.
Deuxième certitude : la suppressionde la hausse de la taxe carbone sur l’essence qui devait intervenir le 1er janvier entraînera un manque à
gagner de 4 milliards d’euros pour les caisses de l’État. Soit 0,1 point de déficit budgétaire en plus. Mais le gouvernement doit frapper plus fort
pour calmer les Gilets jaunes et leur redonner du pouvoir d’achat. « Deux écoles sont à l’œuvre, dit-on en haut lieu. Il y a ceux qui veulent baisser
massivement les impôts et ceux qui veulent augmenter les dépenses. »Du côté des dépenses, le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé l’instauration d’une prime
salariale pour les bas salaires échappant aux cotisations sociales et à l’impôt. Cette « prime Macron »ne devrait pas être obligatoire. Les organisations patronales plaident en
ce sens, au grand dam des syndicats.
Son coût pour les finances publiques ne sera pas nul, puisqu’elle n’entrera pas dans le calcul de l’impôt sur le revenu et que les entreprises ne paieront pas de charges sociales.
Son montant sera plafonné, Bercy voulant éviter les effets d’aubaine. « Si on veut augmenter les bas salaires, les hausses de primes d’activité sont préférables à une hausse
du smic, qui provoquerait mécaniquement une destruction de l’emploi peu qualifié », analyse l’économiste Patrick Artus. Augmenter de 10 % le smic, qui touche 11 % des actifs, coûterait
9 milliards d’euros au budget.Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, plaide pour une prime mobilité en 2019 « pour les sept Français sur dix qui se rendent à leur travail en voiture », a -t-elle déclaré vendredi.
Chargée d’élaborer ses contours avec Élisabeth Borne, ministre des Transports, elle y associera les partenaires sociaux dans le cadre des concertations qui s’ouvrent le 11 décembre.
Emmanuel Macron a tranché. Il ne va pas changer de programme, mais l’accélérer. La suppression de la taxe d’habitation devrait être plus rapide au lieu d’être échelonnée sur trois ans. Cette décision
coûterait entre 3,5 et 4 milliards d’euros. Le Président réfléchirait également à baisser l’impôt sur le revenu, comme il l’avait déclaré face à Marine Le Pen, pendant le débat
de l’entre-deux tours. Autre cadeau envisagé : un coup de pouce significatif pour le minimum vieillesse.
Plusieurs députés de La République en marche militent pour que la désocialisation des heures supplémentaires programmée pour le 1er septembre 2019 soit avancée au 1er janvier. Coût estimé :
1,2 milliard d’euros. Ils proposent aussi de défiscaliser ces heures travaillées en plus, comme sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Et de baisser la TVA frappant les produits de première nécessité.
Agnès Verdier-Molinié, de la fondation Ifrap, préconise, quant à elle, un moratoire fiscal général. « Il faudrait geler d’urgence tous les projets fiscaux 2019 (taxe d’habitation,
prélèvement à la source…). Le ras-le-bol est fiscal, le sujet “pouvoir d’achat” ne fait qu’en découler, argumente-t-elle.
On ne retrouvera des marges de manœuvre pour baisser vraiment les taxes qu’en diminuant les dépenses publiques. »
Au total, ces coups de pouce décidés dans l’urgence par le gouvernement pourraient coûter entre 12 et 15 milliards d’euros, qu’il va falloir compenser par des économies.
Comment et qui va payer ?
Bruxelles sera plus coulante
Pas les particuliers dans un premier temps. En revanche, les entreprises seront mises à contribution : un report de la baisse de l’impôt sur les sociétés semble inévitable (2,4 milliards
de recettes en plus). Le gouvernement n’envisagerait pas de toucher au taux de la flat tax sur les revenus des placements, encore moins de rétablir l’impôt sur la fortune.
« Les primes liées à l’emploi pèsront avant tout sur l’État et plus marginalement sur les collectivités locales », estime Patrick Artus, qui ne croit pas à des baisses massives de
dépenses publiques en mettant les ministères à la diète ou en reportant quelques gros programmes. Incapable de trouver des économies à court terme, le gouvernement
sait qu’il va devoir laisser filer son déficit budgétaire prévu à 2,8 % en 2019. Le franchissement du seuil symbolique de 3 % a déjà été intégré par Pierre Moscovici,
commissaire européen aux Affaires économiques. « Il n’est pas question de retour à une procédure de déficit excessif », a-t-il assuré cette
semaine.
L’année 2019 promet d’ores et déjà une grande remise à plat budgétaire avec, dans le viseur de Bercy, les 130 milliards de niches fiscales des entreprises et les quelque 100 milliards
d’aides sociales. "
Source : Le JDD du 9 décembre 2018
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
et le pacte a Marrakech t'en pense quoi Yves ???????
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
Bonjour
Je ne suis pas Yves mais je pense que cette histoire de marrakech est du gros pipeau complotiste
et n'a rien de contraignant sur les obligations des gouvernements.
Tout est bon pour tenter de faire tomber Macron qui n'a pas ma faveur mais cette ambiance est plus que malsaine et fait les choux gras des nationalistes type Trump,Bannon et compagnie
ainsi que des "populistes" de tout poil.
Je ne suis pas Yves mais je pense que cette histoire de marrakech est du gros pipeau complotiste
et n'a rien de contraignant sur les obligations des gouvernements.
Tout est bon pour tenter de faire tomber Macron qui n'a pas ma faveur mais cette ambiance est plus que malsaine et fait les choux gras des nationalistes type Trump,Bannon et compagnie
ainsi que des "populistes" de tout poil.
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
Vidéo vue par 70.000 personnes à 17h00. Je suis flatté. 
Le pacte de Marrakech ? Tu dois bien imaginer ce que j'en pense. Que du bien !
Je plaisante, tu l'auras compris. Visiblement, ils veulent instaurer le chaos total. La devise de la franc-maçonnerie n'est-elle pas : L'ordre naît du chaos. Tout un programme. Celui que mettent en place nos "élites". Ce n'est pas du complotisme, c'est une réalité revendiquée, assumée, énoncée dans des livres et face caméra.
"On ira vers ce nouvel ordre mondial et rien ne pourra s'y opposer", disait en son temps Nicolas Sarkozy. Qui annonçait par la même occasion que "le métissage est le grand défi du XXIe siècle". Oubliant de préciser : Pour les autres. Pas pour ceux de sa communauté. Je me comprends...
Ce qui est rassurant c'est que les USA, l'Australie, l'Autriche, la Pologne... ont déjà refusé de signer cette...Comment dire sans être vulgaire ? ... merde (le seul mot qui me vient à l'esprit).

Le pacte de Marrakech ? Tu dois bien imaginer ce que j'en pense. Que du bien !

Je plaisante, tu l'auras compris. Visiblement, ils veulent instaurer le chaos total. La devise de la franc-maçonnerie n'est-elle pas : L'ordre naît du chaos. Tout un programme. Celui que mettent en place nos "élites". Ce n'est pas du complotisme, c'est une réalité revendiquée, assumée, énoncée dans des livres et face caméra.
"On ira vers ce nouvel ordre mondial et rien ne pourra s'y opposer", disait en son temps Nicolas Sarkozy. Qui annonçait par la même occasion que "le métissage est le grand défi du XXIe siècle". Oubliant de préciser : Pour les autres. Pas pour ceux de sa communauté. Je me comprends...
Ce qui est rassurant c'est que les USA, l'Australie, l'Autriche, la Pologne... ont déjà refusé de signer cette...Comment dire sans être vulgaire ? ... merde (le seul mot qui me vient à l'esprit).

Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
@Yves. Quel est le titre du morceau de musique que tu as mis en fond musical de ta vidéo ?
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
C'est un habillage musical dispo sur Final Cut Pro (logiciel de montage) appelé "Space" il me semble. (Je vérifierai. Je ne suis pas chez moi à cette heure).
Vidéo vue plus de 80.000 fois.
Vidéo vue plus de 80.000 fois.

Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
Je me suis totalement planté. L'habillage sonore s'appelle "Passage Synthé 02" disponible sur FCP (comme indiqué plus haut).
La vidéo vient de dépasser les 130.000 Vues et 600 commentaires quand l'article d'Actuchomage atteint à peine les 700 clics.
La vidéo vient de dépasser les 130.000 Vues et 600 commentaires quand l'article d'Actuchomage atteint à peine les 700 clics.
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
La casse paie ! Première victoire pour les Gilets Jaunes
http://www.actuchomage.org/201812102719 ... aunes.html
http://www.actuchomage.org/201812102719 ... aunes.html
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
ATTENTION, IL NE FAUT PAS SE FAIRE AVOIR ! Ce n'est pas 100 € d'augmentation sur le smic net, mais via LA PRIME ACTIVITÉ. Prime versée par la CAF sous condition de ressources !
Si vous avez un peu d'épargne vous n'aurez pas 100 € mais beaucoup moins.
Vérifiez par vous même.
La lutte continue !
Si vous avez un peu d'épargne vous n'aurez pas 100 € mais beaucoup moins.
Vérifiez par vous même.
La lutte continue !
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
Il ne faut pas sous-estimer cette première manche victorieuse. Les précédentes ont été perdantes : Réforme des retraites sous Sarko, Loi Travail sous Hollande, Réforme du statut des cheminots sous Macron…
De défaite en défaite depuis… depuis… le recul du gouvernement de Villepin/Chirac sur le CPE. Ça commence à dater.
Donc ne boudons pas notre plaisir. Macron et le gouvernement ont eu peur d'autant que le manque à gagner pour l'économie et le commerce commence à se chiffrer en centaines de millions d'euros, en cette période cruciale des fêtes de fin d'année.
De défaite en défaite depuis… depuis… le recul du gouvernement de Villepin/Chirac sur le CPE. Ça commence à dater.
Donc ne boudons pas notre plaisir. Macron et le gouvernement ont eu peur d'autant que le manque à gagner pour l'économie et le commerce commence à se chiffrer en centaines de millions d'euros, en cette période cruciale des fêtes de fin d'année.
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
Source : Le Parisien.frGilets jaunes : non, le smic ne va pas augmenter de 100 euros
Contrairement à l’idée qui s’est vite répandue, la hausse de 100 euros par mois pour les travailleurs au smic ne concernera que partiellement les salaires.
Elle fait partie des annonces les plus importantes d’Emmanuel Macron : l’augmentation de 100 euros du salaire d’un travailleur au smic, « et sans qu’il n’en coûte rien à leur employeur ». Mais la phrase du président de la République a suscité beaucoup d’interrogations.
Qu’a vraiment dit le président ? « Le salaire d’un travailleur au smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu’il en coûte un euro de plus pour l’employeur », a déclaré Emmanuel Macron lors de son « adresse à la nation ».
D’abord, il ne s’agit pas d’un coup de pouce au smic comme le réclament les gilets jaunes et comme l’ont cru beaucoup d’internautes. Au 1er janvier 2019, le salaire minimum - actuellement de 1 184,93 € net et touché par 1,655 M de salariés sera revalorisé d’environ 1,8 % comme confirmé ces derniers jours par l’exécutif.
Cette augmentation correspondrait à une vingtaine d’euros.
Autrement dit, l’équivalent de la stricte application de la règle de calcul automatique appliquée au smic. Par ailleurs, selon l’Elysée, s’ajouteront à cela 20 euros de baisse de charges salariales.
300 000 ménages perdants de ces ajustements
D’où sortent alors les 60 € restant ? En fait, le président ajoute à son calcul le coup de pouce de 50 % de la prime d’activité pour les 3,2 millions de travailleurs qui touchent le smic ou un peu plus, auquel il s’était engagé pendant la campagne. Mais au lieu de procéder comme prévu à une augmentation par vagues successives de 20 € par an étalée sur tout le quinquennat, décision a été prise d’accorder en une fois, au 1er janvier 2019, ce coup de pouce non négligeable de 60 € d’augmentation aux allocataires de la prime d’activité.
Autre subterfuge de cette annonce : tous les salariés rémunérés au niveau du smic ne bénéficieront pas forcément de ce coup de pouce intégral à la prime d’activité. En effet, cette aide est calculée en fonction de la situation familiale et des revenus pour les personnes qui gagnent jusqu’à 1,2 smic, donc jusqu’à 1 379 € nets mensuels.
Mais il y a une subtilité : ce bonus décroît pour ceux qui gagnent entre un smic et 1,2 smic. Et il disparaît pour ceux en dessous d’un demi-smic. L’objectif étant de ne pas encourager les temps très partiels… Sauf que ce sont les plus pauvres, ceux qui gagnent la moitié d’un smic, soit 300 000 ménages, qui sortent perdants de ces ajustements.
Re: Sur les Champs-Élysées avec les Gilets Jaunes
@carl :
Si un travailleur au SMIC possède une épargne énorme qui lui génère des intérêts énormes, et fiscalisables au titre de l'impôt sur le revenu, oui.
Mais, là, il en faut de l'épargne, avant d'en arriver là. Cela n'a rien à voir avec le RSA depuis la disparition du RSA "Activité".
Pas sûr, voir : http://www.ma-prime-activite.fr/livret-a-pel-lepSi vous avez un peu d'épargne vous n'aurez pas 100 € mais beaucoup moins.
Si un travailleur au SMIC possède une épargne énorme qui lui génère des intérêts énormes, et fiscalisables au titre de l'impôt sur le revenu, oui.
Mais, là, il en faut de l'épargne, avant d'en arriver là. Cela n'a rien à voir avec le RSA depuis la disparition du RSA "Activité".