
Ce n'est pas la conseillère qui va rencontrer la boîte d'intérim, c'est le chômeur. Et le chômeur diplômé il a intérêt à ne pas parler de son dernier gros diploume à l'adjudante de l'agence d'intérim .
C'est de la diplomatie.

Oui je suis à la retraite et, non, je n'ai pas la télé.

Si on cherche vraiment un job alimentaire urgent, l'usine agro m'a toujours paru un bon plan, il faut seulement mettre en avant qu'on est en bonne santé, que "le boulot ne nous fait pas peur" (expression très en vogue dans les usines), qu'on est ponctuel et pas compliqué.
J'oubliais de rebondir sue ce que vous avez dit au sujet du salaire en baisse. Moi aussi je suis passée d'un salaire à 10% de plus que le SMIC + plus quelques heures supp et les 10% de précarité dans ma première usine, au SMIC sec, les heures supp payées au tarif heures normales et sans prime de précarité (contrat saisonnier) dans ma dernière usine.
Ce milieu s'est durci et en effet l'employeur tâche de robotiser pour gratter encore des sous.
Pour le moment on augmente la production alors on embauche encore (en contrats précaires) mais on va arriver à une stagnation des embauches là aussi je pense.
Ce qui peut sauver l'agro-alimentaire breton c'est de faire de la bouffe de qualité (gustative), on y vient je crois, doucement.