Bonjour à tous,
en contrat CSP je suis actuellement sous pression. Le conseiller Afpa qui me suit veut absolument me faire travailler en intérim alors que j'y suis opposé.
Il prétend pouvoir par cette seule solution décrocher des entretiens. Aucune demande de formation qualifiante pour moi n' à été à ce jour prise au sérieux par lui.
Maintenant il m'appelle chez moi de façon anarchique en refusant systématiquement de me donner un créneau horaires. En a t-il le droit, je ne trouve rien là-dessus.
J'ai perdu six mois avec cette personne et je pourrais écrire les multiples incohérences et énormités qu'il m' à sorti jusqu'à aujourd'hui.
Actuellement la pression et les méthodes préconisées par lui détruisent ma santé.
Bien à vous. SC.
CSP et pression intérim
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Invité
Re: CSP et pression intérim
C'est un extrait du site de PE ; rappelez donc cela à votre conseiller. Si vous estimez avoir besoin d'une formation, insistez.Le suivi de vos démarches de reprise d'emploi
Le CSP peut durer douze mois afin de permettre un retour durable à l'emploi, si nécessaire à travers une formation qualifiante ou une reconversion professionnelle.
En intérim vous pouvez aussi tomber sur des occasions intéressantes, mais en tous cas votre licenciement vous a donné des droits. Vous n'êtes pas obligé de prendre n'importe quoi comme boulot. Il faut que ce soit constructif pour votre avenir professionnel.
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nessub
Re: CSP et pression intérim
Merci Serabeth de votre réponse rapide, mais si je refuse l'intérim, je suis dans l'illégalité ?
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nessub
Re: CSP et pression intérim
Bonjour, ce qui me déplais dans l'intérim ?
J'ai 53 ans et me souviens de l'intérim "d'avant" comme une alternative et/ou un choix économique intéressant; entre autre, pour certains profils de personnes.
Aujourd'hui avec la crise, la mue sociétale et la Panama Papers with consorts, ont pousse les gens à admettre que l'intérim est devenu la solution incontournable pour travailler.
Je ne suis pas d'accord avec ceci. La mobilité forcée , l' intérim "normalisé" et dévalorisé économiquement par rapport aux années de ma jeunesse ruinent les initiatives à moyen et à long terme; indispensables au renouveau (écologie - développement - création etc.). La mobilité forcée m'a obligé tout au long de ma vie à reconstituer un réseau d'amis dans chaque ville où je m'installais pour le travail et un jour j'ai dis STOP.
Nous disposons d'outils formidables pour faire travailler tout le monde dans une stabilité nécessaire pour refaire un modèle de société , je pense aussi aux gens qui veulent créer une famille et vivre heureux localement avec leurs amis. L'intérim résonne pour moi moi comme "chasseur de prime", ce n'est pas mon monde.
En bref, ce qui n'était qu'une alternative nous est presque imposé comme une norme aujourd'hui et crée et/ou favorise aussi deux formes de précarité : le chômage et des contrats courts à pleurer; à pendre ou à laisser, et si personne ne réagit : deviendront un jour le moyen pratique pour radier les demandeurs d'emploi des listes.
Bien à vous.
J'ai 53 ans et me souviens de l'intérim "d'avant" comme une alternative et/ou un choix économique intéressant; entre autre, pour certains profils de personnes.
Aujourd'hui avec la crise, la mue sociétale et la Panama Papers with consorts, ont pousse les gens à admettre que l'intérim est devenu la solution incontournable pour travailler.
Je ne suis pas d'accord avec ceci. La mobilité forcée , l' intérim "normalisé" et dévalorisé économiquement par rapport aux années de ma jeunesse ruinent les initiatives à moyen et à long terme; indispensables au renouveau (écologie - développement - création etc.). La mobilité forcée m'a obligé tout au long de ma vie à reconstituer un réseau d'amis dans chaque ville où je m'installais pour le travail et un jour j'ai dis STOP.
Nous disposons d'outils formidables pour faire travailler tout le monde dans une stabilité nécessaire pour refaire un modèle de société , je pense aussi aux gens qui veulent créer une famille et vivre heureux localement avec leurs amis. L'intérim résonne pour moi moi comme "chasseur de prime", ce n'est pas mon monde.
En bref, ce qui n'était qu'une alternative nous est presque imposé comme une norme aujourd'hui et crée et/ou favorise aussi deux formes de précarité : le chômage et des contrats courts à pleurer; à pendre ou à laisser, et si personne ne réagit : deviendront un jour le moyen pratique pour radier les demandeurs d'emploi des listes.
Bien à vous.
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Invité
Re: CSP et pression intérim
Je ne vois pas de différences de boulot entre une mission en intérim et un CDD.
Par contre au point de vue salaire les heures supp d'un intérimaire sont décomptées à la semaine et payées en fin de mois avec un supplément en général de 25%, alors que les heures supp d'un CDD saisonnier ( le pire...) sont placées sur un compteur, mangées en fin de contrat et donc payées sans aucun supplément.
Quant à la prime de précarité il n'y en a pas en CDD saisonnier.
Par ailleurs on peut travailler en intérim dans le même secteur géographique, rien ne nous oblige à déménager tous les mois ; ça dépend bien sûr du métier et de l'activité locale. Mais c'est pareil si vous êtes en CDI et que vous perdez votre emploi.
Je travaille en intérim ou en saisonnier, parce que je ne trouve rien d'autre, et que je n'ai pas de métier précis, voilà tout. Et puis vu les boulots totalement inintéressants que j'ai, ce serait m'enterrer vivante que d'y trouver un CDI.
Une mission en intérim peut être une chance de tomber dans une boîte qui nous plaît, où on se fera connaître et où on sera redemandé.
Enfin tout cela dépend de beaucoup de facteurs.
Le moyen de nous radier de la liste de PE, il existe déjà : insuffisance de recherche d'emploi, refus de participer à une action de ceci ou cela, absence à un rendez-vous... Pas besoin d'intérim.
Sinon sur le fond, bien sûr je suis d'accord avec vous : je préfèrerais avoir un job intéressant, utile, payé juste ce qui m'est nécessaire (je ne suis pas dépensière). Je préfèrerais qu'on ait un autre modèle de société etc.
Par contre au point de vue salaire les heures supp d'un intérimaire sont décomptées à la semaine et payées en fin de mois avec un supplément en général de 25%, alors que les heures supp d'un CDD saisonnier ( le pire...) sont placées sur un compteur, mangées en fin de contrat et donc payées sans aucun supplément.
Quant à la prime de précarité il n'y en a pas en CDD saisonnier.
Par ailleurs on peut travailler en intérim dans le même secteur géographique, rien ne nous oblige à déménager tous les mois ; ça dépend bien sûr du métier et de l'activité locale. Mais c'est pareil si vous êtes en CDI et que vous perdez votre emploi.
Je travaille en intérim ou en saisonnier, parce que je ne trouve rien d'autre, et que je n'ai pas de métier précis, voilà tout. Et puis vu les boulots totalement inintéressants que j'ai, ce serait m'enterrer vivante que d'y trouver un CDI.
Une mission en intérim peut être une chance de tomber dans une boîte qui nous plaît, où on se fera connaître et où on sera redemandé.
Enfin tout cela dépend de beaucoup de facteurs.
Le moyen de nous radier de la liste de PE, il existe déjà : insuffisance de recherche d'emploi, refus de participer à une action de ceci ou cela, absence à un rendez-vous... Pas besoin d'intérim.
Sinon sur le fond, bien sûr je suis d'accord avec vous : je préfèrerais avoir un job intéressant, utile, payé juste ce qui m'est nécessaire (je ne suis pas dépensière). Je préfèrerais qu'on ait un autre modèle de société etc.
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nessub
Re: CSP et pression intérim
Je suis content de savoir que dans ces configurations; que je conteste vous puissiez trouvez une solution qui vous convienne, "à peu près". Nous n'avons jusqu'à preuve du contraire qu'une vie et c'est pour cela que je considère l'importance des choix de chacun comme relevant de l' espace privé. L'ingérence et les chevaux de Troie sont légions aujourd'hui et malgré les "avantages" que vous soulignez, je reste convaincu que l'utilisation systématique de l' "outil" intérim dans le cadre de la recherche d'emploi est un trompe l' oeil malveillant pour beaucoup de personne. C'est en tout cas plaisant de discourir avec vous. Bien à vous Serabeth.
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eths62
Re: CSP et pression intérim
@serabeth : le probleme est que mission interim et poursuite du csp est souvent "incompatible" financierement.
"Si le bénéficiaire, au cours du CSP, reprend un emploi sous forme de CDI, CDD, de contrat de travail temporaire inférieur à 14 jours ou supérieur à 6 mois, ou s’il crée ou reprend une entreprise, ou s’il exerce une activité professionnelle non-salariée : le bénéfice du CSP est interrompu."
beaucoup de missions intérimaires se font à la semaine (5 jours) et donc si la personne prend ce type de missions, elle sort du dispositif csp et perd le bénéfice des 75% de l'ancien salaire brut. Au final, elle sera perdante...
"Si le bénéficiaire, au cours du CSP, reprend un emploi sous forme de CDI, CDD, de contrat de travail temporaire inférieur à 14 jours ou supérieur à 6 mois, ou s’il crée ou reprend une entreprise, ou s’il exerce une activité professionnelle non-salariée : le bénéfice du CSP est interrompu."
beaucoup de missions intérimaires se font à la semaine (5 jours) et donc si la personne prend ce type de missions, elle sort du dispositif csp et perd le bénéfice des 75% de l'ancien salaire brut. Au final, elle sera perdante...
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Invité
Re: CSP et pression intérim
Bonsoir Eth62.
Alors si je vous suis bien, le conseiller AFPA qui suit Nessub en CSP est dangereux à force d'ignorance puisqu'il risque de faire perdre des moyens financiers à Nessub.
Alors si je vous suis bien, le conseiller AFPA qui suit Nessub en CSP est dangereux à force d'ignorance puisqu'il risque de faire perdre des moyens financiers à Nessub.
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paulactu
Re: CSP et pression intérim
son objectif c'est la prime liée à la reprise d'emploi, il ne s'embarrasse pas avec les finances du demandeur d'emploiserabeth a écrit :Bonsoir Eth62.
Alors si je vous suis bien, le conseiller AFPA qui suit Nessub en CSP est dangereux à force d'ignorance puisqu'il risque de faire perdre des moyens financiers à Nessub.
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eths62
Re: CSP et pression intérim
OUIserabeth a écrit :Bonsoir Eth62.
Alors si je vous suis bien, le conseiller AFPA qui suit Nessub en CSP est dangereux à force d'ignorance puisqu'il risque de faire perdre des moyens financiers à Nessub.
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Espoirespoir
Re: CSP et pression intérim
Bonjour,
Le Conseiller AFPA doit être en CDD comme la plupart des conseillers recrutés par des prestataires de Pôle-Emploi.
Avant 2017, l’entrée en formation longue d'un bénéficiaire permettait aux prestataires d'être payés par Pôle Emploi. Depuis 2017, seuls les contrats de travail (sup à 6 mois ou CDI)+ création entreprise déclenchent la rémunération de ces prestataires par pôle emploi. Donc leurs conseillers précaires (s'ils souhaitent que leur contrat soit renouvelé) font pression sur les demandeurs d'emploi souvent au détriment d'une formation réfléchie qui peut sécuriser le parcours à long terme. Pour moi c'est la faute de Pôle Emploi qui est le commanditaire qui crée ces conditions en diffusant des appels d'offres au rabais en mettant en concurrence plusieurs prestataires. Pôle emploi choisit souvent les moins chers. Ces prestataires essayent à tout prix de rentabiliser leur travail parfois au détriment du demandeur d'emploi.
Par ailleurs, l'intérim en soi n'est pas toujours une mauvaise chose. Souvent c'est un préalable au CDI (plus d' 1/3); je t'invite à te focaliser plutôt sur la mission, l'entreprise, le contenu du poste, pkoi il recrute et voir en quoi ca correspond à tes aspirations...
Bon courage
Le Conseiller AFPA doit être en CDD comme la plupart des conseillers recrutés par des prestataires de Pôle-Emploi.
Avant 2017, l’entrée en formation longue d'un bénéficiaire permettait aux prestataires d'être payés par Pôle Emploi. Depuis 2017, seuls les contrats de travail (sup à 6 mois ou CDI)+ création entreprise déclenchent la rémunération de ces prestataires par pôle emploi. Donc leurs conseillers précaires (s'ils souhaitent que leur contrat soit renouvelé) font pression sur les demandeurs d'emploi souvent au détriment d'une formation réfléchie qui peut sécuriser le parcours à long terme. Pour moi c'est la faute de Pôle Emploi qui est le commanditaire qui crée ces conditions en diffusant des appels d'offres au rabais en mettant en concurrence plusieurs prestataires. Pôle emploi choisit souvent les moins chers. Ces prestataires essayent à tout prix de rentabiliser leur travail parfois au détriment du demandeur d'emploi.
Par ailleurs, l'intérim en soi n'est pas toujours une mauvaise chose. Souvent c'est un préalable au CDI (plus d' 1/3); je t'invite à te focaliser plutôt sur la mission, l'entreprise, le contenu du poste, pkoi il recrute et voir en quoi ca correspond à tes aspirations...
Bon courage