Bonjour Irevria, oui bien sur, elle a des retombées, comme je reçois l'ASS mon allocation se retrouve amputée de la moitié du mois. Pour ce qu'il est des autres aides je n'en bénéficie pas, je ne peux pas vous renseigner.
IL y’a une voie de recours, c’est de renvoyer par écrit vos objections à la même personne qui vient de vous radier…. Puis vous pouvez encore faire un recours auprès de la direction du contrôle de recherche d’emploi.
Donc recours bidon contre une institution qui est juge et partie. Après je suppose qu’il reste le tribunal administratif.
Comment je contrôle les chômeurs…
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Fricero
Re: Comment je contrôle les chômeurs…
Désolé mais vous n'êtes pas assez précisunchti a écrit :Vous vous prenez le chou pour rien, s'ils veulent vous dégager ils vous dégageront, clé usb listing ou pas. Il est très facile de considérer la recherche comme insuffisante, et il y'a plein d’autres motifs valables, ils sont juges et partie. Comme le dit si bien statovore, c'est parsque j'ai osé briser l'illusion que je suis sanctionné, pas été suffisamment convaincant, et pas prouvé ma foi. Du coup j’ai été excommunié.
Pratique d'un autre temps, vocabulaire d'un autre temps....
Combien de justificatifs de recherche avez vous présenté ?
La ou le conseiller en voulait combien pour ne pas vous radier ?
Pour rappel, PE ne peut pas vous radier si vous n'arrivez pas avoir d'entretien d'embauche et que l'employeur ne répond pas à vos courriers
Il faut relire Serabeth pour montrer comment on fait pour montrer qu'on est actif
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unchti
Re: Comment je contrôle les chômeurs…
J'en avais presenté une quinzaine dont la plupart sur la plateforme officielle. Le conseiller n'a pas precisé le nombre, mais quand j'ai eu la personne au telephone, ça à surtout péché à cause un entretien avec la psychologue du travail qui a été ressorti , apparemment très négatif ,refus de formation et d'elaboration du PPAE. Jamais lu ni signé ce rapport d'ailleurs.Par contre c'est vrai que je ne voulais pas suivre les formations bidons.fricero a écrit :
Désolé mais vous n'êtes pas assez précis
Combien de justificatifs de recherche avez vous présenté ?
La ou le conseiller en voulait combien pour ne pas vous radier ?
Pour rappel, PE ne peut pas vous radier si vous n'arrivez pas avoir d'entretien d'embauche et que l'employeur ne répond pas à vos courriers
Il faut relire Serabeth pour montrer comment on fait pour montrer qu'on est actif
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diety
Comment j'ai été contrôlé
Témoignage
Quand on dénonce ce qui ne va pas ou ce qui va mal, il peut aussi être utile de raconter quand ça va bien.
Il y a une semaine j'ai reçu une convocation à un entretien dans le cadre de votre projet personnalisé d'accès à l'emploi, celle où il faut y aller, avec l'information de radiation si on ne donne pas suite.
J'ai reçu la convocation par lettre postale; un jour plus tard je reçois une lettre de "rappel".
Il me restent sept jours pour préparer l'entretien.
La convocation m'a étonné car je suis suivi par Cap Emploi et au dernier entretien chez PE il y a 1 an et demi, la conseillère de PE m'avait dit qu'un double suivi ne serait ni nécessaire ni souhaitable.
Bon, j'ai rassemblé mon tableau de candidatures, quelques copies d'emails d'échange avec un employeur potentiel, j'ai mis à jour mon CV (j'ai changé mon âge de 57 à 59 ans).
10 minutes à l'avance je sonne à la porte d'entrée de l'agence qui est fermée. Il faut sonner et parler dans un interphone. On vérifie mon nom, mon rendez-vous, puis on m'ouvre la porte.
Il y a deux personnes derrière un accueil et un visiteur, sinon la salle est vide. Ce qui me frappe est le silence dans la salle, c'est presque comme dans une église quand il n'y a pas la messe. Comparé aux expériences antérieures, c'est irréel. On pourrait croire qu'il n'y a plus de chômage ou que les chômeurs ont disparu.
À la minute près une porte s'ouvre, une dame appelle mon nom et nous allons dans son bureau.
Contre toute crainte la dame m'accueille avec gentillesse et un sourire. Je lui fais part de mon étonnement d'être convoqué, car je suis suivi par Cap Emploi. Elle vérifie mon dossier et me fait voir son écran. Nous discutons du suivi de Cap Empoi, de mes cours particuliers, ensuite elle me dit d'aimer la langue allemande et notre entretien se dirige vers les langues, la littérature et des choses qui n'ont pas de rapport avec la recherche d'emploi.
La conseillère n'a fait aucune remarque sur mon espace perso vide, sur l'absence d'un CV en ligne. Je ne suis pas abonné aux annonces. C'est intentionnel car je préfère faire moi-même le tri quand je consulte les annonces.
Aucune question sur des preuves de recherche d'emploi, sur mes démarches.
À la fin de notre entretien la conseillère me dit que la mise à jour de mon dossier est faite, me donne une copie du compte rendu de notre entretien et une impression de mon profil. Elle me dit de continuer mon suivi avec Cap Emploi, m'accompagne jusqu'à la sortie, ouvre la porte pour moi, me souhaite une bonne journée et me salue en disant "prenez soin den vous". Je la remercie pour l'excellent accueil.
(Pour info : c'ést une conseillère qui s'occupe des demandeurs d'emploi avec une RQTH)
Quand on dénonce ce qui ne va pas ou ce qui va mal, il peut aussi être utile de raconter quand ça va bien.
Il y a une semaine j'ai reçu une convocation à un entretien dans le cadre de votre projet personnalisé d'accès à l'emploi, celle où il faut y aller, avec l'information de radiation si on ne donne pas suite.
J'ai reçu la convocation par lettre postale; un jour plus tard je reçois une lettre de "rappel".
Il me restent sept jours pour préparer l'entretien.
La convocation m'a étonné car je suis suivi par Cap Emploi et au dernier entretien chez PE il y a 1 an et demi, la conseillère de PE m'avait dit qu'un double suivi ne serait ni nécessaire ni souhaitable.
Bon, j'ai rassemblé mon tableau de candidatures, quelques copies d'emails d'échange avec un employeur potentiel, j'ai mis à jour mon CV (j'ai changé mon âge de 57 à 59 ans).
10 minutes à l'avance je sonne à la porte d'entrée de l'agence qui est fermée. Il faut sonner et parler dans un interphone. On vérifie mon nom, mon rendez-vous, puis on m'ouvre la porte.
Il y a deux personnes derrière un accueil et un visiteur, sinon la salle est vide. Ce qui me frappe est le silence dans la salle, c'est presque comme dans une église quand il n'y a pas la messe. Comparé aux expériences antérieures, c'est irréel. On pourrait croire qu'il n'y a plus de chômage ou que les chômeurs ont disparu.
À la minute près une porte s'ouvre, une dame appelle mon nom et nous allons dans son bureau.
Contre toute crainte la dame m'accueille avec gentillesse et un sourire. Je lui fais part de mon étonnement d'être convoqué, car je suis suivi par Cap Emploi. Elle vérifie mon dossier et me fait voir son écran. Nous discutons du suivi de Cap Empoi, de mes cours particuliers, ensuite elle me dit d'aimer la langue allemande et notre entretien se dirige vers les langues, la littérature et des choses qui n'ont pas de rapport avec la recherche d'emploi.
La conseillère n'a fait aucune remarque sur mon espace perso vide, sur l'absence d'un CV en ligne. Je ne suis pas abonné aux annonces. C'est intentionnel car je préfère faire moi-même le tri quand je consulte les annonces.
Aucune question sur des preuves de recherche d'emploi, sur mes démarches.
À la fin de notre entretien la conseillère me dit que la mise à jour de mon dossier est faite, me donne une copie du compte rendu de notre entretien et une impression de mon profil. Elle me dit de continuer mon suivi avec Cap Emploi, m'accompagne jusqu'à la sortie, ouvre la porte pour moi, me souhaite une bonne journée et me salue en disant "prenez soin den vous". Je la remercie pour l'excellent accueil.
(Pour info : c'ést une conseillère qui s'occupe des demandeurs d'emploi avec une RQTH)
Re: Comment je contrôle les chômeurs…
Intéressant témoignage de Diety qui, comme tous les Actuchomeurs et les Actuchomeuses, est vigilant sur la qualité de service de PE.
Disons-le, ici nous sommes les premiers à râler dès que ça ne se passe pas très bien. C'est normal !
Comme je l'ai parfois écrit, perso, je n'ai jamais eu de galère avec PE et ce depuis… je ne compte plus.
Bénéficiaire du RSA, je ne suis en revanche plus convoqué depuis 2 ans. Mais à chaque fois que je l'ai été mes échanges ont été cordiaux.
Par contre, sur le cas Diety, la conseillère aurait pu lui dire : Mais qu'est-ce que vous faites en France ? Ne serait-il pas plus rentable pour vous de donner des cours de français en Allemagne ?
(Diety est allemand et donne des cours d'allemand en France).
Disons-le, ici nous sommes les premiers à râler dès que ça ne se passe pas très bien. C'est normal !
Comme je l'ai parfois écrit, perso, je n'ai jamais eu de galère avec PE et ce depuis… je ne compte plus.
Bénéficiaire du RSA, je ne suis en revanche plus convoqué depuis 2 ans. Mais à chaque fois que je l'ai été mes échanges ont été cordiaux.
Par contre, sur le cas Diety, la conseillère aurait pu lui dire : Mais qu'est-ce que vous faites en France ? Ne serait-il pas plus rentable pour vous de donner des cours de français en Allemagne ?
(Diety est allemand et donne des cours d'allemand en France).-
diety
Re: Comment je contrôle les chômeurs…
En fait, plusieurs interrogations sur ce contrôle :
J'avais discrètement mentionné le sujet des conditions de travail chez PE.
Elle n'a pas vraiment réagi ("Ah, vous savez, c'est comme partout..."), mais je n'ai pas eu
l'impression qu'elle était en souffrance, plutôt le contraire.
- La première chose que j'ai vue était l'éloignement du public de Pôle Emploi.
Je me suis demandé, quelles sont les conséquences pour les chômeurs ?
Ont-ils moins de problèmes que dans le passé, ou autant, ou plus ?
Aujourd'hui est-il plus facile ou moins facile de débloquer un dossier qui coince l'indemnisation ?
. - Je me suis posé la question des conditions de travail chez Pôle Emploi.
L'éloignement des chômeurs permet-il aux conseillers de travailler dans de meilleurs conditions,
y a-t-il moins de conflits, moins de stress à gérer ? Et est-ce que le DE finalement en profite aussi
(de son éloignement) ?
. - Dernière réflexion, plutôt banale : la qualité des rencontres entre demandeurs d'emploi et conseillers
et conseillères peut varier de mauvais à excellent et comme toi, Yves, j'ai plus d'expérience positives que négatives.
(ce qui ne m'empêche pas de flipper quand je trouve une convocation dans ma boîte aux lettres...
)
J'avais discrètement mentionné le sujet des conditions de travail chez PE.
Elle n'a pas vraiment réagi ("Ah, vous savez, c'est comme partout..."), mais je n'ai pas eu
l'impression qu'elle était en souffrance, plutôt le contraire.
-
fabulation
Re: Comment je contrôle les chômeurs…
Quelques éléments de réponses / réflexions peut-être :
1. La première fois que je me suis inscrit au chômage c'était en 2002 (époque ANPE / ASSEDICS).
Pour la partie ASSEDICS, Il fallait prendre un ticket à l'entrée et attendre qu'on nous appelle. Je n'avais d'ailleurs pas compris le concept tout de suite et attendu derrière une file de personne pendant 5 min avant de voir une personne prendre un ticket dans une machine. Car la pièce était pleine de monde jusque devant la porte d'entrée. Incroyable. Je ne me souviens plus combien de temps j'avais patienté.
En 2005, je m'inscris de nouveau et je suis reçu suite à un rendez-vous programmé. Je n'ai pas reconnu la salle tellement elle était vide ! Et j'ai été vite reçu. Par contre toujours à l'ancienne, on m'a donné un numéro à l'accueil et j'ai guetté les panneaux lumineux au dessus des bureaux où je devais éventuellement me rendre.
Pour la partie ANPE, je crois qu'on m'avait donné un rendez-vous à un jour précis mais sans horaire, j'avais peu attendu. Il y avait du monde dans les locaux. Mais internet n'étant pas encore très démocratisé, je me souviens des personnes qui venaient consulter sur place les annonces punaisées sur des tableaux (chose qui semble appartenir à l'histoire lointaine). Ces offres étaient rarement accompagnées d'une adresse, le personnel ANPE était souvent sollicité pour obtenir les adresses des offres qui les intéressaient.
En 2005, de mes souvenirs, c'était déjà moins le cas (développement d'internet ?).
Aujourd'hui les agences pole-emploi commencent à fermer leur accès au public la moitié de leur temps, période réservée aux personnes qui ont rendez-vous. Ca permet de rendre les locaux plus désert.
Pour les problèmes d'indemnisation, on est renvoyé vers le site internet, les personnes que l'on voit ne sont plus habilitées à répondre à ces questions. J'imagine qu'il n'y a ni plus ou moins de problèmes qu'avant, mais peut-être plus de monde "lâche l'affaire". J'ai personnellement arrêté de demander à trouver une solution à un soucis sur le montant de mes allocations.
2. De mon expérience, je ne me sens pas pour autant aujourd'hui plus éloigné de ces services obligatoires pour chômeur. Lors de mes précédentes périodes d'inscription, en plus du premier rencard avec les ASSEDICS, il y avait un rendez-vous tous les six mois avec l'ANPE. Six mois complètement "tranquille".
Depuis mon inscription il y a cinq mois, entre les rendez-vous individuels, réunion collective, et autres rencards via prestataire, j'ai eu quatre convocations. Si on ajoute à cela les mails d'information réguliers du pole-emploi, c'est artificiel mais du coup je me sens moins éloigné qu'à d'autres époques. Par contre je ne le vis pas forcément mieux.
3. C'est effectivement variable. De mon expérience ça été assez constant, mes rencontres ont été souvent plates et banales avec parfois quelques remarques maladroites. Par exemple quand j'étais plus jeune et sans expérience on m'a dit : "Je comprends pas pourquoi vous ne trouvez pas de travail" ou encore : "vous êtes sûr que vous voulez faire ce métier ?".
1. La première fois que je me suis inscrit au chômage c'était en 2002 (époque ANPE / ASSEDICS).
Pour la partie ASSEDICS, Il fallait prendre un ticket à l'entrée et attendre qu'on nous appelle. Je n'avais d'ailleurs pas compris le concept tout de suite et attendu derrière une file de personne pendant 5 min avant de voir une personne prendre un ticket dans une machine. Car la pièce était pleine de monde jusque devant la porte d'entrée. Incroyable. Je ne me souviens plus combien de temps j'avais patienté.
En 2005, je m'inscris de nouveau et je suis reçu suite à un rendez-vous programmé. Je n'ai pas reconnu la salle tellement elle était vide ! Et j'ai été vite reçu. Par contre toujours à l'ancienne, on m'a donné un numéro à l'accueil et j'ai guetté les panneaux lumineux au dessus des bureaux où je devais éventuellement me rendre.
Pour la partie ANPE, je crois qu'on m'avait donné un rendez-vous à un jour précis mais sans horaire, j'avais peu attendu. Il y avait du monde dans les locaux. Mais internet n'étant pas encore très démocratisé, je me souviens des personnes qui venaient consulter sur place les annonces punaisées sur des tableaux (chose qui semble appartenir à l'histoire lointaine). Ces offres étaient rarement accompagnées d'une adresse, le personnel ANPE était souvent sollicité pour obtenir les adresses des offres qui les intéressaient.
En 2005, de mes souvenirs, c'était déjà moins le cas (développement d'internet ?).
Aujourd'hui les agences pole-emploi commencent à fermer leur accès au public la moitié de leur temps, période réservée aux personnes qui ont rendez-vous. Ca permet de rendre les locaux plus désert.
Pour les problèmes d'indemnisation, on est renvoyé vers le site internet, les personnes que l'on voit ne sont plus habilitées à répondre à ces questions. J'imagine qu'il n'y a ni plus ou moins de problèmes qu'avant, mais peut-être plus de monde "lâche l'affaire". J'ai personnellement arrêté de demander à trouver une solution à un soucis sur le montant de mes allocations.
2. De mon expérience, je ne me sens pas pour autant aujourd'hui plus éloigné de ces services obligatoires pour chômeur. Lors de mes précédentes périodes d'inscription, en plus du premier rencard avec les ASSEDICS, il y avait un rendez-vous tous les six mois avec l'ANPE. Six mois complètement "tranquille".
Depuis mon inscription il y a cinq mois, entre les rendez-vous individuels, réunion collective, et autres rencards via prestataire, j'ai eu quatre convocations. Si on ajoute à cela les mails d'information réguliers du pole-emploi, c'est artificiel mais du coup je me sens moins éloigné qu'à d'autres époques. Par contre je ne le vis pas forcément mieux.
3. C'est effectivement variable. De mon expérience ça été assez constant, mes rencontres ont été souvent plates et banales avec parfois quelques remarques maladroites. Par exemple quand j'étais plus jeune et sans expérience on m'a dit : "Je comprends pas pourquoi vous ne trouvez pas de travail" ou encore : "vous êtes sûr que vous voulez faire ce métier ?".