L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
L’OCDE appelle la France à renforcer le contrôle des chômeurs ainsi qu’à veiller à un meilleur équilibre entre leur protection et les incitations au retour à l’emploi. Dans ses perspectives annuelles de l’emploi publiées jeudi, l’Organisation de coopération et de développement économiques note que la France reste confrontée à un taux de chômage « élevé et persistant », qui se situait au premier trimestre trois points au-dessus de la moyenne de ses membres (7,0%).
Pour améliorer la situation, l’OCDE recommande notamment des « politiques d’activation efficaces » pour faciliter le retour à l’emploi des chômeurs, et qui reposent sur des « institutions et des politiques du marché du travail fortes ». Sur ce point, elle relève que la performance de la France n’est pas à la hauteur des efforts consentis avec des prestations chômage représentant 1,41% du PIB en 2012 (contre 0,92% pour la moyenne de l’OCDE) et des politiques actives de l’emploi d’un coût de 0,87% du PIB (contre 0,55% dans l’OCDE).
« Un système d’allocations aussi généreux ne peut être durable que si les chômeurs reçoivent les incitations et le soutien dont ils ont besoin pour les aider à retrouver rapidement un emploi et si leur recherche d’emploi est convenablement contrôlée », écrit-elle .
Alors qu’il a prouvé son efficacité dans plusieurs pays, l’OCDE juge qu’en France le contrôle des chômeurs « devrait être renforcé ». Elle estime d’autre part que, en l’état actuel, l’échelle des sanctions pour insuffisance de recherche d’emploi est « inadaptée » et leur mise en oeuvre « très difficile ». Autre critique, « la lourde charge de travail des conseillers du service de l’emploi ne leur laisse que rarement le temps de suivre correctement les efforts de recherche » des chômeurs.
Nouveau dispositif à la rentrée
Ces remarques sont publiées a moment où Pôle Emploi s’apprête à généraliser, à partir de la rentrée, un nouveau dispositif de contrôle des chômeurs qui passera par le redéploiement de 200 agents qui se consacreront uniquement à cette tâche.
L’OCDE s’inquiète enfin du niveau élevé des aides fournies à certaines catégories, comme les bénéficiaires du contrat de sécurisation professionnelle qui perçoivent leur ancien salaire net pendant un an après un licenciement économique, y voyant un obstacle à une transition rapide vers l’emploi. Pour elle, « l’équilibre entre la protection des chômeurs et les incitations à leur retour à l’emploi est crucial pour qu’une stratégie d’activation soit efficace. »
Toujours pour l’OCDE, le niveau élevé du salaire minimum dans certains pays, comme en France, où il se situe à 62,8% du salaire médian - soit au troisième rang de la zone OCDE derrière la Turquie et le Chili - peut aussi être un obstacle à l’emploi. Par comparaison, la moyenne des salaires minima en vigueur dans 26 des 34 pays de l’OCDE se situe à moins de la moitié du salaire médian.
Pour amoindrir l’impact de son coût, la France a mis en place de longue date des réductions importantes de cotisations sociales sur les bas salaires. Si elles ont permis d’améliorer les perspectives d’emploi des travailleurs peu qualifiés, l’OCDE fait valoir qu’elles sont « très coûteuses et ne sont pas exemptes d’effets d’aubaine ».
La préférence de l’organisation va à des prestations liées à l’exercice d’une activité ciblées sur les ménages les plus défavorisés qui « peuvent constituer un complément efficace à un plancher salarial modéré, tout en renforçant l’efficacité de la lutte contre la pauvreté au travail ». Dans ce contexte, elle juge bienvenue la création de la prime d’activité, qui doit se substituer en 2016 au revenu de solidarité active et à la prime pour l’emploi.
(Source Reuters)
Pour améliorer la situation, l’OCDE recommande notamment des « politiques d’activation efficaces » pour faciliter le retour à l’emploi des chômeurs, et qui reposent sur des « institutions et des politiques du marché du travail fortes ». Sur ce point, elle relève que la performance de la France n’est pas à la hauteur des efforts consentis avec des prestations chômage représentant 1,41% du PIB en 2012 (contre 0,92% pour la moyenne de l’OCDE) et des politiques actives de l’emploi d’un coût de 0,87% du PIB (contre 0,55% dans l’OCDE).
« Un système d’allocations aussi généreux ne peut être durable que si les chômeurs reçoivent les incitations et le soutien dont ils ont besoin pour les aider à retrouver rapidement un emploi et si leur recherche d’emploi est convenablement contrôlée », écrit-elle .
Alors qu’il a prouvé son efficacité dans plusieurs pays, l’OCDE juge qu’en France le contrôle des chômeurs « devrait être renforcé ». Elle estime d’autre part que, en l’état actuel, l’échelle des sanctions pour insuffisance de recherche d’emploi est « inadaptée » et leur mise en oeuvre « très difficile ». Autre critique, « la lourde charge de travail des conseillers du service de l’emploi ne leur laisse que rarement le temps de suivre correctement les efforts de recherche » des chômeurs.
Nouveau dispositif à la rentrée
Ces remarques sont publiées a moment où Pôle Emploi s’apprête à généraliser, à partir de la rentrée, un nouveau dispositif de contrôle des chômeurs qui passera par le redéploiement de 200 agents qui se consacreront uniquement à cette tâche.
L’OCDE s’inquiète enfin du niveau élevé des aides fournies à certaines catégories, comme les bénéficiaires du contrat de sécurisation professionnelle qui perçoivent leur ancien salaire net pendant un an après un licenciement économique, y voyant un obstacle à une transition rapide vers l’emploi. Pour elle, « l’équilibre entre la protection des chômeurs et les incitations à leur retour à l’emploi est crucial pour qu’une stratégie d’activation soit efficace. »
Toujours pour l’OCDE, le niveau élevé du salaire minimum dans certains pays, comme en France, où il se situe à 62,8% du salaire médian - soit au troisième rang de la zone OCDE derrière la Turquie et le Chili - peut aussi être un obstacle à l’emploi. Par comparaison, la moyenne des salaires minima en vigueur dans 26 des 34 pays de l’OCDE se situe à moins de la moitié du salaire médian.
Pour amoindrir l’impact de son coût, la France a mis en place de longue date des réductions importantes de cotisations sociales sur les bas salaires. Si elles ont permis d’améliorer les perspectives d’emploi des travailleurs peu qualifiés, l’OCDE fait valoir qu’elles sont « très coûteuses et ne sont pas exemptes d’effets d’aubaine ».
La préférence de l’organisation va à des prestations liées à l’exercice d’une activité ciblées sur les ménages les plus défavorisés qui « peuvent constituer un complément efficace à un plancher salarial modéré, tout en renforçant l’efficacité de la lutte contre la pauvreté au travail ». Dans ce contexte, elle juge bienvenue la création de la prime d’activité, qui doit se substituer en 2016 au revenu de solidarité active et à la prime pour l’emploi.
(Source Reuters)
Re: L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
Il s'agit de la fameuse réduction Fillon que je trouve sur ma feuille de paie : l'employeur a une réduction des 3/4 du montant des cotisations à l'URSSAFF sur les salaires jusqu'à 1,6 SMIC.Pour amoindrir l’impact de son coût, la France a mis en place de longue date des réductions importantes de cotisations sociales sur les bas salaires. Si elles ont permis d’améliorer les perspectives d’emploi des travailleurs peu qualifiés, l’OCDE fait valoir qu’elles sont « très coûteuses et ne sont pas exemptes d’effets d’aubaine ».
Donc pour une usine par exemple la réduction concerne pratiquement tous les salaires (sauf ceux des quelques cadres sup).
Et donc l'OCDE estime que des patrons peuvent en profiter exagérément... (quelle vilaine pensée)
Dans ma boîte actuelle, mille ouvriers et ouvrières au SMIC, environ 325€ de réduction Fillon par salarié et par mois, faites le calcul de l'aubaine, et celui du trou qu'on creuse dans les caisses de l'assurance maladie...

Alors pourquoi l'OCDE juge-t-elle bienvenue :
Ce sera pourtant encore une aubaine pour les entreprises pour ne pas verser de salaires suffisants pour vivre.... la création de la prime d’activité, qui doit se substituer en 2016 au revenu de solidarité active et à la prime pour l’emploi.
Quand l'OCDE estime que notre SMIC est trop élevé par rapport à celui des autres pays européens, est-ce qu'elle le rapporte au coût de la vie ?
Est-il bon de niveler par le bas ?

Je suis contente pour les autres européens d'apprendre que leur salaire médian est deux fois plus élevé que leur salaire minimum ; chez nous le salaire médian (1730€ net ) est seulement 54% plus élevé que le SMIC (1122€ net). Le SMIC est devenu pratiquement le salaire normal même pour un type diplômé avec plusieurs années d'expérience.

L'OCDE a-t-elle aussi un rapport à nous communiquer sur la façon dont certaines entreprises se gavent en cassant les autres boîtes, en fabriquant du bas de gamme qu'elles vendent très cher aux consommateurs benêts, et en exploitant des salariés précaires?

Re: L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
Contrôler les Chômeurs ?
C'est la meilleure façon de faire baisser le chômage, voyons !
Bien plus efficace que de créer de vrais emplois, d'arrêter les délocalisations, de limiter le nombre de travailleurs détachés (issus de la CEE), de répartir équitablement les richesses pour relancer la consommation des classes populaires…
Le contrôle, y'a que ça de vrai !
Même que Pôle Emploi a anticipé la recommandation de l'OCDE : http://www.actuchomage.org/201507082680 ... meurs.html
C'est la meilleure façon de faire baisser le chômage, voyons !
Bien plus efficace que de créer de vrais emplois, d'arrêter les délocalisations, de limiter le nombre de travailleurs détachés (issus de la CEE), de répartir équitablement les richesses pour relancer la consommation des classes populaires…
Le contrôle, y'a que ça de vrai !

Re: L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
Donc l'OCDE "préconise" de régenter les chômeurs, de les mettre dans une situation plus critique qu'ils ne soient déjà, tel qu'ils prennent n'importe quel boulot sous n'importe quelle condition pour dégager des chiffres du chômage.
L'OCDE a-t-elle un lien étroit avec les organisations patronales et/ou avec le "poverty business" ?
C'est un think tank néolibéral pur jus ? De quoi elle se mêle...
C'est honteux de propager un tel discours. Le manque d'emplois, les fermetures d'usines, les délocalisations pour elle n'existeraient donc pas ? Les chômeurs ne sont pas suffisamment sous pressions, voilà le problème. Incroyable.
Je préconise qu'on mette le nez dans leurs comptes.
L'OCDE a-t-elle un lien étroit avec les organisations patronales et/ou avec le "poverty business" ?
C'est un think tank néolibéral pur jus ? De quoi elle se mêle...
C'est honteux de propager un tel discours. Le manque d'emplois, les fermetures d'usines, les délocalisations pour elle n'existeraient donc pas ? Les chômeurs ne sont pas suffisamment sous pressions, voilà le problème. Incroyable.

Je préconise qu'on mette le nez dans leurs comptes.

Re: L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
Et c'est pas fini ! Pour parodier le slogan d'une publicité.
Et maintenant le FMI !
Chômage : pour le FMI les réformes sont encore trop timides en France
Dans un document publié vendredi, le Fonds monétaire international prône plus de flexibilité dans les accords en entreprise sur le temps de travail et les salaires. Pour revenir au rythme de créations d'emplois d'avant crise, il préconise aussi une réforme du Smic et un renforcement des incitations des chômeurs au retour à l'emploi, .
Après l'OCDE jeudi, c'est au tour du Fonds monétaire international (FMI) d'appeler la France à renforcer le contrôle des chômeurs pour les inciter à rechercher plus activement un emploi. Dans les conclusions de sa revue annuelle de l'économie française publiée vendredi 10 juillet, le Fonds souligne que, "si une reprise solide est en cours", des rigidités structurelles continuent de peser sur les perspectives à moyen terme de l'économie française. Et la nécessité de s'y attaquer est d'autant plus grande que, selon le fonds, la croissance potentielle de l'Hexagone est "fondamentalement plus faible qu'avant la crise".
Des incitations au retour à l'emploi des chômeurs jugées insuffisantes
Même avec la reprise actuelle, qu'il juge durable, l'économie française restera ainsi confrontée à un taux de chômage élevé qui ne diminuera que très graduellement, selon le FMI. De 10,3% (y compris l'outre-mer) au premier trimestre 2015, il ne reviendrait qu'à 9% à l'horizon 2020, encore bien au-delà de son plus bas de 7,1% de début 2008.
Pour permettre le retour au rythme de créations d'emplois d'avant crise, le FMI souhaite donc notamment une réforme d'ampleur du marché du travail. Dans ce contexte, il salue les mesures prises par le gouvernement pour baisser le coût du travail ou, plus récemment, diminuer les incertitudes juridiques autour des licenciements, ainsi que sa volonté d'améliorer le dialogue social.
Mais pour réduire le chômage encore plus vite, le FMI prône d'aller plus loin, en introduisant plus de flexibilité dans les accords en entreprise sur le temps de travail et les salaires, en adoptant une réforme du Smic et en renforçant les incitations des chômeurs au retour à l'emploi. Outre le système d'indemnisation "généreux" des chômeurs français, le FMI relève en effet que ses bénéficiaires manquent d'incitations pour retrouver rapidement un travail, que le système de sanctions n'est pas très contraignant et que son application n'est pas stricte.
Les mesures de la loi Macron saluées
Le FMI encourage d'autre part le gouvernement à maintenir l'élan des réformes favorables à la croissance initiées par la loi Macron votée vendredi, en s'attaquant aux obstacles bureaucratiques qui nuisent à l'activité des petites entreprises et aux barrières qui entravent la concurrence dans les services.
S'agissant de la remise à niveau des finances publiques de la France, il souligne que le rythme de réduction des déficits doit être "assez ambitieux" pour que les objectifs à moyen terme soient facilement atteints, y compris celui du ratio dette/PIB, et ce "sans nuire outre mesure à la reprise". Il recommande que le gouvernement s'appuie pour cela sur des mesures structurelles "identifiées par une large revue des dépenses à tous les niveaux de l'administration".
Source : http://www.latribune.fr/economie/france ... 91534.html
Et maintenant le FMI !
Chômage : pour le FMI les réformes sont encore trop timides en France
Dans un document publié vendredi, le Fonds monétaire international prône plus de flexibilité dans les accords en entreprise sur le temps de travail et les salaires. Pour revenir au rythme de créations d'emplois d'avant crise, il préconise aussi une réforme du Smic et un renforcement des incitations des chômeurs au retour à l'emploi, .
Après l'OCDE jeudi, c'est au tour du Fonds monétaire international (FMI) d'appeler la France à renforcer le contrôle des chômeurs pour les inciter à rechercher plus activement un emploi. Dans les conclusions de sa revue annuelle de l'économie française publiée vendredi 10 juillet, le Fonds souligne que, "si une reprise solide est en cours", des rigidités structurelles continuent de peser sur les perspectives à moyen terme de l'économie française. Et la nécessité de s'y attaquer est d'autant plus grande que, selon le fonds, la croissance potentielle de l'Hexagone est "fondamentalement plus faible qu'avant la crise".
Des incitations au retour à l'emploi des chômeurs jugées insuffisantes
Même avec la reprise actuelle, qu'il juge durable, l'économie française restera ainsi confrontée à un taux de chômage élevé qui ne diminuera que très graduellement, selon le FMI. De 10,3% (y compris l'outre-mer) au premier trimestre 2015, il ne reviendrait qu'à 9% à l'horizon 2020, encore bien au-delà de son plus bas de 7,1% de début 2008.
Pour permettre le retour au rythme de créations d'emplois d'avant crise, le FMI souhaite donc notamment une réforme d'ampleur du marché du travail. Dans ce contexte, il salue les mesures prises par le gouvernement pour baisser le coût du travail ou, plus récemment, diminuer les incertitudes juridiques autour des licenciements, ainsi que sa volonté d'améliorer le dialogue social.
Mais pour réduire le chômage encore plus vite, le FMI prône d'aller plus loin, en introduisant plus de flexibilité dans les accords en entreprise sur le temps de travail et les salaires, en adoptant une réforme du Smic et en renforçant les incitations des chômeurs au retour à l'emploi. Outre le système d'indemnisation "généreux" des chômeurs français, le FMI relève en effet que ses bénéficiaires manquent d'incitations pour retrouver rapidement un travail, que le système de sanctions n'est pas très contraignant et que son application n'est pas stricte.
Les mesures de la loi Macron saluées
Le FMI encourage d'autre part le gouvernement à maintenir l'élan des réformes favorables à la croissance initiées par la loi Macron votée vendredi, en s'attaquant aux obstacles bureaucratiques qui nuisent à l'activité des petites entreprises et aux barrières qui entravent la concurrence dans les services.
S'agissant de la remise à niveau des finances publiques de la France, il souligne que le rythme de réduction des déficits doit être "assez ambitieux" pour que les objectifs à moyen terme soient facilement atteints, y compris celui du ratio dette/PIB, et ce "sans nuire outre mesure à la reprise". Il recommande que le gouvernement s'appuie pour cela sur des mesures structurelles "identifiées par une large revue des dépenses à tous les niveaux de l'administration".
Source : http://www.latribune.fr/economie/france ... 91534.html
Re: L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
"Réforme du smic" = baisse ou suppression,
"incitations des chômeurs au retour à l'emploi" = plus de sanctions et de radiations,
"plus de flexibilité dans les accords en entreprise sur le temps de travail et les salaires" = hire & fire, casse de la caisse de l'assurance chômage,
baisse des retraites, baisse ou suppression des minima sociaux, comme ça le chantage sur les salariés et les chômeurs est plus facile.
Un "traitement à la Grèce" pour tous les pays de la zone euro, parce qu'on voit que ça marche super bien (soupe populaire, ne plus pouvoir se soigner, perdre son logement, travailleurs & retraités pauvres)
Les néolibéraux c'est la scientologie en économie : endoctrinement, chantage, lavage du cerveau, thérapie du choc.
Je verrais bien toute cette bande condamnée et en prison.
"incitations des chômeurs au retour à l'emploi" = plus de sanctions et de radiations,
"plus de flexibilité dans les accords en entreprise sur le temps de travail et les salaires" = hire & fire, casse de la caisse de l'assurance chômage,
baisse des retraites, baisse ou suppression des minima sociaux, comme ça le chantage sur les salariés et les chômeurs est plus facile.
Un "traitement à la Grèce" pour tous les pays de la zone euro, parce qu'on voit que ça marche super bien (soupe populaire, ne plus pouvoir se soigner, perdre son logement, travailleurs & retraités pauvres)
Les néolibéraux c'est la scientologie en économie : endoctrinement, chantage, lavage du cerveau, thérapie du choc.
Je verrais bien toute cette bande condamnée et en prison.
Re: L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
+ de flexibilité sur le temps de travail et les salaires ?
Je vous expose mon cas actuellement : en plus de la semaine de 35 heures je travaille un samedi sur 2, pas le droit de refuser en pratique, les samedis ne font l'objet d'aucune prime sauf la 41ème et la 42ème heure (+25%); les heures supp sont sur un compteur qui décroît chaque fois que l'usine a besoin de moi moins de 7 heures. Le solde ne sera payé qu'en fin de contrat.
Les heures supp sont au même tarif que les heures normales jusqu'à la 4Oème comprise : le SMIC.
Et je vais travailler le 14 juillet. Ça va être Byzance : ces heures seront payées avec 50% en plus...
Pas de médecine du Travail, mais une "visite médicale" qui se passe dans les locaux de l'usine, avec un médecin payé par l'usine...
Pas de prime de précarité en fin de contrat car c'est un contrat de saisonnier.
+ flexible que ça c'est quoi ?
Je vous expose mon cas actuellement : en plus de la semaine de 35 heures je travaille un samedi sur 2, pas le droit de refuser en pratique, les samedis ne font l'objet d'aucune prime sauf la 41ème et la 42ème heure (+25%); les heures supp sont sur un compteur qui décroît chaque fois que l'usine a besoin de moi moins de 7 heures. Le solde ne sera payé qu'en fin de contrat.
Les heures supp sont au même tarif que les heures normales jusqu'à la 4Oème comprise : le SMIC.
Et je vais travailler le 14 juillet. Ça va être Byzance : ces heures seront payées avec 50% en plus...

Pas de médecine du Travail, mais une "visite médicale" qui se passe dans les locaux de l'usine, avec un médecin payé par l'usine...
Pas de prime de précarité en fin de contrat car c'est un contrat de saisonnier.
+ flexible que ça c'est quoi ?

Re: L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
Très instructif ton témoignage, Serabeth !
Le soir tu ne sauras pas si le lendemain (ou la nuit) tu ira travailler.
Le patronat va appeler cela "flexibilité" et c'est de l'esclavage 2.0.
Enfin je suis (encore) dans la science-fiction, mais pas tant que ça je crains.
Tu ne t'éloigne pas trop de ton lieu de travail, tu laisse ton portable allumé et dès que ta boîte t'appelle tu rapplique pour travailler trois heurs et demi; tu te tiens disponible 24h/24, 7j/7. Sur un coup de sifflet tu laisses tomber la fête de famille, ton enfant, ta grand-mère et tu cours travailler.+ flexible que ça c'est quoi ?
Le soir tu ne sauras pas si le lendemain (ou la nuit) tu ira travailler.
Le patronat va appeler cela "flexibilité" et c'est de l'esclavage 2.0.

Enfin je suis (encore) dans la science-fiction, mais pas tant que ça je crains.
Re: L’OCDE appelle la France à davantage contrôler ses chômeurs
Diety tu n'es déjà plus dans la fiction : on ne nous prévient qu'il y aura une heure de plus à travailler le soir que une ou deux heures à l'avance, c'est-à-dire après la pause ; par conséquent on ne peut pas prévenir chez soi. (téléphones interdits évidemment dans les ateliers)Sur un coup de sifflet tu laisses tomber la fête de famille, ton enfant, ta grand-mère et tu cours travailler.
En particulier les jeunes femmes dont l'enfant est chez la nourrice n'auront qu'à payer la nourrice une heure ou une heure et demie de plus au tarif de nuit, voilà tout, c'est simple.

Tout le monde accepte ça sans un soupir, il n'y a pas de boulot ailleurs, à part aide-soignante en maison de retraite ou aide ménagère, aussi peu payées et avec des horaires impossibles.
Le contrôle des chômeurs a pour unique but d'enfoncer dans le crâne des gens qu'il faut tout accepter : salaires de misère, conditions de travail dégradées, aucun projet d'avenir.
C'est d'abord le contrôle pour en virer un certain nombre et présenter de bons chiffres ; ensuite ce sera la réduction du salaire minimum, la disparition des petites primes qui allongent un chouia le salaire (heures supp, prime d'habillage, ou de panier ou de samedi etc...), la corvéabilité à merci du salarié.