Extrait
article complet et sourceLeur vie est exécrable, bien qu’entièrement assistée par des contribuables dédaigneux et plaintifs. Maigre consolation quand on sait ce que les notables endurent : leurs frais de bouche ne seront jamais assez chérots. Budgétivores certes, mais le temps, ils le passent carrément à déguster. Saignés à blanc, ils le sont, comme des bêtes de cirques, piégées sous le regard fiévreux de la foule en furie et assoiffée de mort…
Têtes Brulées
Ils trépassent à petit feu avec noblesse et rage. Le peuple arrogant s’en tape comme d’une guigne, trop préoccupé par son quotidien de souillon. Heureux les pauvres, ils ne savent rien de la violence et de la misère - des hommes publics. Le bonheur ne tient pas qu’à un costard à trois mille euros, arboré anxieusement sous la lentille ordurière de publicistes cannibales ! Le bonheur ne tient pas qu’à une paire de bottes dispendieuse et lustrée dont le bruit de talons raisonne contre l’oubli.
J'adore surtout la fin