Bonjour,
j'ai essayé de chercher dans les sujets antérieurs, mais je n'ai pas trouvé de réponse à ma question : Puis-je, d'une manière toute à fait volontaire, demander à Pôle Emploi de suspendre pour 2 ou 3 mois mon indemnité.
Je souhaiterais partir quelques semaines à l'étranger, mais les 5 semaines autorisées ne me seront pas suffisantes.
La solution idéale me semble être celle de suspendre le versement, et de le reprendre à mon retour...
Avez-vous des infos là dessus ?
Merci
Sandrine.
Suspension temporaire et volontaire de mon indemnisation
Re: Suspension temporaire et volontaire de mon indemnisation
Bonjour,
Je pense que le sujet était semblable?
http://www.actuchomage.org/forum/index. ... =viewtopicj'ai essayé de chercher dans les sujets antérieurs, mais je n'ai pas trouvé de réponse à ma question
Je pense que le sujet était semblable?
Re: Suspension temporaire et volontaire de mon indemnisation
Sous réserve de confirmation officielle par votre agence PôleEmploi :
je pense que c'est possible mais il faut aborder la question sous un autre angle.
Attention ce qui suit n'est valable que si vous êtes en ARE (Allocation de Retour à l'emploi).
Lorsque vous êtes désinscrit, PôleEmploi ne se souci plus de votre situation, vous "sortez" de ses dossiers et vous n'avez plus rien à lui justifier.
Si vous demandez à vous inscrire par la suite, PôleEmploi va étudier vos droits.
A ce moment, il faudra justifier des périodes travaillées et PôleEmploi examinera la situation selon le réglement. Si votre reliquat de droits antérieurs est plus favorable que les nouveaux droits, c'est le reliquat de droit qui sera pris en compte.
Si vous vous n'avez pas de nouveaux droits, c'est bien sûr, le seul reliquat de droits qui prévaut.
Si vous respectez les délais, il n'y pas de raison pour que vous ne puissiez pas retrouver vos droits antérieurs.
Il faut donc questionner votre conseiller au sujet des articles 9 et 10 du Règlement général
annexé à la Convention du 19 février 2009 -- Titre 1er - L’allocation d'aide au retour à l'emploi
http://www.unedic.org/Textes/reglement- ... vrier-2009
si vous bénéficiez du RSA, d'un minima social ou d'une allocation familiale quelconque, il reste possible que des "services autorisés" veuillent "s'inquiéter" des revenus avec lesquels vous allez vivre durant la période pendant laquelle vous n'avez aucune "situation officielle" :
L'administration fiscale a horreur du vide.
je pense que c'est possible mais il faut aborder la question sous un autre angle.
Attention ce qui suit n'est valable que si vous êtes en ARE (Allocation de Retour à l'emploi).
Lorsque vous êtes désinscrit, PôleEmploi ne se souci plus de votre situation, vous "sortez" de ses dossiers et vous n'avez plus rien à lui justifier.
Si vous demandez à vous inscrire par la suite, PôleEmploi va étudier vos droits.
A ce moment, il faudra justifier des périodes travaillées et PôleEmploi examinera la situation selon le réglement. Si votre reliquat de droits antérieurs est plus favorable que les nouveaux droits, c'est le reliquat de droit qui sera pris en compte.
Si vous vous n'avez pas de nouveaux droits, c'est bien sûr, le seul reliquat de droits qui prévaut.
Si vous respectez les délais, il n'y pas de raison pour que vous ne puissiez pas retrouver vos droits antérieurs.
Il faut donc questionner votre conseiller au sujet des articles 9 et 10 du Règlement général
annexé à la Convention du 19 février 2009 -- Titre 1er - L’allocation d'aide au retour à l'emploi
http://www.unedic.org/Textes/reglement- ... vrier-2009
Attention,Art. 9 -
§ 1er -
L’ouverture d’une nouvelle période d’indemnisation ou réadmission est subordonnée à la condition que le salarié satisfasse aux conditions précisées aux articles 3 et 4 au titre d’une ou plusieurs activités exercées postérieurement à la fin du contrat de travail précédemment prise en considération pour l’ouverture des droits.
Seules sont prises en considération les activités qui ont été déclarées chaque mois à terme échu dans les conditions définies par un accord d’application.
§ 2 -
Le salarié privé d’emploi qui a cessé de bénéficier du service des allocations, alors que la période d’indemnisation précédemment ouverte n’était pas épuisée, et qui n’a pas acquis de nouveaux droits en application du § 1er ci-dessus, bénéficie d’une reprise de ses droits, c’est-à-dire du reliquat de cette période d’indemnisation, après application, le cas échéant, de l’article 12 dès lors que :
a) le temps écoulé depuis la date d’admission à la période d’indemnisation considérée n’est pas supérieur à la durée de cette période augmentée de 3 ans de date à date ;
b) il n’a pas renoncé volontairement à la dernière activité professionnelle salariée éventuellement exercée, sauf cas prévus par un accord d’application. Cette condition n’est toutefois pas opposable aux salariés privés d’emploi qui peuvent recevoir le reliquat d’une période d’indemnisation leur donnant droit au service des allocations jusqu’à l’âge où ils ont droit à la retraite et au plus tard jusqu’à 65 ans.
§ 3 -
En cas de réadmission, il est procédé à une comparaison :
- entre le montant global du reliquat des droits ouverts au titre de la précédente admission et le montant global des droits qui seraient ouverts en l’absence de reliquat ;
- entre le montant brut de l’allocation journalière de la précédente admission et le montant brut de l’allocation journalière qui serait servie en l’absence de reliquat.
Le montant global et le montant de l’allocation journalière les plus élevés sont retenus.
La durée d’indemnisation est limitée au quotient du montant global par le montant brut de l’allocation journalière retenue, arrondi au nombre entier supérieur.
Art. 10 -
Les dispositions de l’article 9 § 1er et § 3 s’appliquent aux salariés privés d’emploi qui en font expressément la demande et qui ont repris une activité pendant une période d’admission ouverte à la suite d’une fin de contrat de travail survenue à l’âge de 57 ans et 6 mois ou postérieurement.
A compter du 1er janvier 2010, la condition d’âge visée à l’alinéa précédent est portée à 58 ans.
Sauf dans ce cas, le service des allocations est repris dans les mêmes conditions que pendant la période d’indemnisation précédente.
si vous bénéficiez du RSA, d'un minima social ou d'une allocation familiale quelconque, il reste possible que des "services autorisés" veuillent "s'inquiéter" des revenus avec lesquels vous allez vivre durant la période pendant laquelle vous n'avez aucune "situation officielle" :

Re: Suspension temporaire et volontaire de mon indemnisation
Bonjour
C'est très simple. 3949 ou internet et vous dîtes ne plus être à la recherche d'un emploi, vous serez automatiquement désinscrit (tout en gardant vos droits ARE pour les reprendre après votre long congé).
Au retour vous vous RE inscrirez sans autre formalité (-6 mois rien à faire de particulier et comme vous n'aurez pas retravaillé vous n'avez aucun nouveaux droits à calculer).
Imaginons que vous ayez déjà actualisé le mois d'avril, attendez de percevoir votre ARE avant de vous désinscrire en date du 1er mai 2010
C'est très simple. 3949 ou internet et vous dîtes ne plus être à la recherche d'un emploi, vous serez automatiquement désinscrit (tout en gardant vos droits ARE pour les reprendre après votre long congé).
Au retour vous vous RE inscrirez sans autre formalité (-6 mois rien à faire de particulier et comme vous n'aurez pas retravaillé vous n'avez aucun nouveaux droits à calculer).
Imaginons que vous ayez déjà actualisé le mois d'avril, attendez de percevoir votre ARE avant de vous désinscrire en date du 1er mai 2010